Nous avons commencé nos visites par le Wat Phnom. Il s'agit d'un temple situé sur une colline (c'est dans le nom) entouré d'un joli parc très ombragé dont nous avons bien profité pour faire le tour du monument. L'intérieur du temple (mir et plafond) est entièrement peint et trés coloré.
Nous avons ensuite marché un peu jusqu'à l'agence nous permettant d'acheter des tickets de bus à destination de Siem Reap (Angkor). 14,5$ pour deux pour environ 7h de bus.
Nous avons ensuite accepté l'offre d'un conducteur de Touk-touk afin de nous rendre au musée. Trois kilomètres sous un soleil de plomb n'aurait pas été possible, encore moins avec la pollution ambiante... C'est donc avec plaisir que nous avons profité de l'air apporté par ce court trajet.
Arrivés au musée Tuol Sleng nous avons commencé par nous restaurer. Nous avons essayé une spécialité locale, le bœuf Lok-lak avec du riz.
Une fois repus, nous avons arpenté les murs de cette tristement célèbre prison également connu sous le nom de S-21. Sur les vingt mille prisonniers passés par ces murs, seuls sept en sont sortis vivants... Nous avons d'ailleurs pu en croiser deux d'entre eux à la fin de notre visite, venus pour témoigner.
Durant l'ère de Pol Pot, c'est environ 1 à 2 millions de personnes (techniciens, ingénieurs, docteurs, étudiants, moines, ministres, cadres de Pol Pot, soldats de haut rang...) qui ont péris dans des circonstances diverses. Cependant le régime tel que nous le connaissons désormais ne fut connu que très tard. En effet à l'époque le régime de Pol Pot apparaissait comme classique pour de nombreux pays. Quand bien même les frontières furent fermées il restait un contact de luxe au pays, la Suède. La Suède faisait alors figure de pays neutre, n'ayant pas d'intérêt particulier dans le régime du Cambodge et par conséquent apparaissait crédible dans ses rapports au niveau de la communauté internationale. Pol Pot invita une délégation Suédoise afin de montrer au pays que les diverses rumeurs lancées par les quelques chanceux ayant réussi à quitter le pays n'étaient pas fondées. Durant deux semaines la délégation parcouru le pays sans voir une seule des attrocités dont nous avons désormais connaissance. Cela montre la puissance du régime de l'époque capable de faire apparaître des villages entiers comme modèles alors que le pays était dans un certain chaos. La délégation suédoise n'y aura vu que du feu et le rapport qu'elle fera au monde a probablement retardé la chute du régime en réfutant les rumeurs d'alors dixit un des envoyés qui a effectué son mea culpa il y a quelques années reconnaissant avoir été complètement aveugle et berné par Pol Pot.
Heureusement pour les Cambodgiens, les Khmers rouges gardaient des traces de tout ce qu'ils faisaient à l'instar des nazis (cellules, instruments de torture, dossiers et documents avec noms et photos des victimes, leurs vêtements...). Cela a notamment permis de prouver les dires des Cambodgiens.
Les barbelés que vous discernez peut-être furent placé de cette manière afin d'empêcher les prisonniers de se suicider...
Nous avons repris le touk-touk pour nous rendre au Monument pour l'indépendance.
A côté du monument pour l'indépendance se trouve le Wat Langka que nous avons vu de l'extérieur uniquement. L'architecture nous aura de toute façon suffit.
Le Wat Ounalom constituera notre dernier arrêt de la journée.
Il s'agit en fait d'un complexe avec de nombreux édifices religieux.
En rentrant à notre hotêl nous avons pris la promenade longeant l'eau d'où nous avons pu voir des embarcations tout à fait locales :













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