mercredi 28 octobre 2015

Lundi 26 octobre : Kamakura

Kamakura, située à 1 heure au sud ouest de Tokyo, compte de nombreux temples bouddhistes et shinto, que nous avons pu visiter par une belle journée ensoleillée. La ville est en pleine montagne et regorge de beaux sentiers de randonnées.


Engaku-ji : Le temple a été fondé en 1282 pour honorer les âmes de nombreux combattants morts, japonais et mongoles. A l'ère Meiji, de nombreux bonzes itinérants et des pratiquants laïcs venaient y méditer. C'est ainsi qu'il est devenu le centre du Zen dans la région du Kanto. Cette tradition se poursuit de nos jours au travers de séances de méditation publiques, sermons et cours d'été consacrés à la pratique du Zen. Apprécié du grand public, il est connu sous le nom de "Temple de l'esprit".
Ce temple fait partie des 5 plus beaux de la ville et en montant un grand nombre d'escaliers, on peut trouver une cloche datant de 1301, la plus imposante de Kamakura.

Le temple est constitué : d'un hall consacré à Buddha (Butsuden), la porte principale (Sanmon), un lieu réservé à la formation des moines (Shozokuin), un dojo destiné aux pratiquants laïcs dans lequel sont organisées des séances de méditation publique (Kojirin), un temple pour les cérémonies religieuses et séminaires (Hojo), la grande cloche - trésor national (Ogane), un édifice consacré au commanditaire du temple Hojo Tokimune (Kaikibyo) et un dernier temple consacré à la déesse Benzaiten d'Enoshima (Bentendo).




Tōkei-ji : Ce temple fut un des premiers à obtenir les droits d'extraterritorialités et tous ceux qui s'y réfugiaient étaient absous de leurs péchés. Cependant, Tokeiji était davantage reconnu comme un sanctuaire pour les femmes en quête de divorce que pour des criminels. Les femmes y devenaient nonnes et au bout de 3 ans, elles étaient officiellement divorcées. 
Alors que les autres temples perdaient leur privilège en temps que sanctuaire, seul Tokeiji le garda pendant près de 600 ans. En 1871, le gouvernement Meiji abolit le privilège du temple mais en 1873, la loi nommée Tokeiji fut adoptée, permettant aux femmes de demander le divorce par elles-mêmes. Par la suite, le temple fut transformé en centre de formation Zen.


Jōchi-ji : Beau temple mais nous n'avons pas reçu de documentation en anglais donc... On ne connaît pas son histoire.



Kenchō-ji : Ce temple est le premier du classement des 5 plus beaux temples Zen de la ville et il est également le plus vieux monastère (dédié à la formation) du Japon. Il fut construit en 1253, pendant la 5ème année de l'ère Kencho, ce qui lui a donné son nom. Le complexe actuel compte 10 petits temples et les bâtiments principaux suivants : Somon (la première porte), Sanmon (la porte principale, 1754), Bonsho (temple dont la cloche fait partie des Trésors nationaux), Junipers (arbres plantés il y a plus de 750 ans, trésor national), Butsuden (hall de Buddha, ramené pièces par pièces de Tokyo en 1647) et Karamon (porte chinoise) qui sont tous 2 d'importantes propriétés culturelles originaires de Tokyo, Hatto (hall Dharma, qui accueille les principales cérémonies), Hojo (hall principal, utilisé pour les services religieux), les jardins, Hanso-bo (temple protecteur) et le monastère (pour la formation des moines).




Tsurugaoka Hachiman-gū : enfin nous avons fini notre balade par le plus important des temples shinto (contrairement aux autres qui étaient tous bouddhistes). Dédié au dieu de la guerre Hachiman, il fut construit en 1191 à la demande du shogun (grand général) Minamoto Yoritomo. L'organisation du lieu est pleine de sens, comme par exemple pour l'étang Gempei, qui est divisé en deux par des ponts et représente l'affrontement entre les clans Minamoto et Taira.



Nous avons terminé la journée en traversant le centre plein de charme de Kamakura, qui regroupe les hôtels, cafés, restaurants, boutiques de souvenirs... Puis nous avons rejoint Tokyo en train.

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