Nous avons effectué notre vol depuis Bangkok jusqu'à New Delhi sans problème. Nous passons de 34 degrés à 22, nous sommes en short et en bermuda pour Benjamin. On apprécie même cette nouvelle fraîcheur !
À l'arrivée pas de souci particulier jusqu'au moment où nous sommes sortis de la ligne de métro de l'aéroport. Dans le métro classique nous avons croisé des files d'hommes faisant la queue pour passer la sécurité. Plus de 100 mètres de queue à l'intérieur du métro et pas une seule femme ! (Ce n'est pas une exagération).
En arrivant dans la rue de la gare centrale New Delhi, on est dévisagés (car on est blancs) et on se sent vite assez mal. On comprend aussi que le short pour les femmes est très mal vu... Je reste à côté de Benjamin car je ne me sens pas tellement en sécurité. On cherche la route menant à l'hôtel (normalement c'est 10 minutes à pieds depuis la gare).
En m'éloignant un peu pour voir les panneaux directionnels (2-3m de Benjamin), 3 hommes passent à côté de moi et m'adressent quelques mots en hindou... Visiblement une insulte. Je fais demi-tour pour dire à Benjamin qu'il faut vite qu'on parte d'ici. Finalement on tombe sur un homme coopératif qui nous indique le chemin. On part donc à pieds avec nos sacs sur le dos dans cette direction. En chemin on croise des hommes en gilet jaune avec l'inscription "Aide civile". Ils nous demandent alors où on va et si on a besoin d'un touk-touk. La direction qu'ils nous indiquent pour y aller à pieds est l'exact opposé de celle qu'on nous a indiqué 5 minutes plus tôt et reviendrai à revenir sur nos pas. On ne sait donc pas qui écouter pour trouver l'hôtel. On demande quel est le prix pour le touk-touk et ils arrivent à négocier un tarif correct, on accepte donc. On est aussi soulagés de pouvoir se rendre enfin à l'hôtel à l'abris des regards inquisiteurs des centaines d'hommes dans la rue. Aucune femme n'est visible, ça nous fait une drôle d'impression.
En arrivant à l'hôtel, on découvre un personnel charmant et accueillant (toujours 100% masculin). Nous montons dans notre chambre et j'enfile alors un pantalon et un t-shirt manches longues. Nous nous sommes reposés, sous le choc de cette arrivée catastrophique et nous sommes allés au restaurant le plus proche afin de ne pas nous éloigner la nuit tombée.
La vache, ça craint (même si elle est sacrée).
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