Les voitures :
Il y en a pour tout le monde. Beaucoup de grosses berlines cotoient de vielles Lada en ruines. Les marques sont beaucoup plus variées qu'en France. Mais quel que soit le genre de voiture, il y a de fortes probabilités pour que celle-ci ait été "modifiée". Et quand ce n'est pas visuel (et rarement de bon goût), c'est sonore.
Il est d'autant plus facile de s'en rendre compte que les résidents moscovites (au même titre que ceux de St. Pétersbourg d'ailleurs) aiment accélerer aussi fort qu'ils le peuvent pour parcourir la centaine de mètres qui les séparent du prochain feu. Attention à vous si le feu piéton est rouge et que vous traversez !!!
Par contre le respect du piéton est bien présent s'il est sur son passage protégé.
Les motos :
De même si une moto passe et que votre tympan restant n'est pas encore abimé, cela ne saurait tarder. Sinon c'est qu'elle n'était pas conduite par un russe.
Non ceci n'est pas un cas isolé, ces genres de véhicules sont également courant :
Le métro :
Très efficace, très rapide (plus qu'en France), mais également un peu effrayant quand l'on voit les portes se fermer. Elles se ferment aussi vite que le métro avance !
Autre point très positif, 50 roubles le ticket de métro unitaire (0,65€) à Moscou, 31 roubles à St. Pétersbourg.
Le métro s'utilise soit avec une cartes à puce classique, soit avec des jetons qui ne sont pas rendu. Autrement dit, aucune preuve d'achat une fois les portes passées. Pas de ticket tel que dans le métro Parisien.
Le problème majeur se situe dans les directions, toutes écrites en cyrillique. Mais dans les rames les plus neuves des écrans affichent le nom des stations en alphabet latin ce qui aide grandement. Autrement un plan du metro en russe est nécessaire afin de pouvoir comparer les noms des stations. Vive le jeu des sept erreurs.
Sinon les stations sont quand même annoncées mais les haut-parleurs crépitent horriblement. Leur technologie est resté bloquée dans les années 70, on se croirait dans un vieux film.
Finissons sur une bonne note, le métro est classe :
Le bus :
le métro c'est bien en fait.
On ne sait pas vraiment comment ça marche et de plus tous les bus ne sont pas du même style. Certains ressembleraient presque aux nôtre s'ils n'étaient pas en ruine. D'autres ressemblent plutôt aux camionettes utilitaires. On ne sait pas combien ça coute, ni qui payer quand...
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Ayant depuis visité quelques villes ne disposant pas de métro mais n'étant pas faisable à pied, nous avons été bien obligé de prendre le bus...
De même Pour les liaisons entre villes il est régulièrement possible de prendre le bus (pour des trajets allant jusqu'à la journée parfois).
Ci-dessous les bus que l'on peut trouver en ville :
Premièrement il faut trouver la ligne de bus correspondant à l'endroit où nous souhaitons nous rendre.
Ce que nous n'avons pour le moment jamais réussi à faire, nous avons en réalité toujous suivi les lignes de bus recommandées par notre guide. Il faut dire également qu'il n'y a régulièrement aucun plan des transports en commun.
Une fois dans le bus, plusieurs option de paiement sont "proposées". Il est possible de payer son ticket directement au chauffeur à la montée dans le bus. Ce qui est le moyen le moins répandu (que nous n'avons vu qu'à Moscou).
Il y a en général une personne préposée à l'encaissement. Dans certain bus il faut payer lors de la descente après avoir indiqué l'arrêt au besoin. Rien n'empêche de descendre par les portes du fond mais, ici, les gens sont honnêtes et nous n'avons vu personne esquiver le paiement du trajet.
Enfin il est courant que le caissier se déplace dans le bus (ou le tramway) et fasse payer les gens au fur et à mesure. Il doit par conséquent bien véirifier qui monte à chaque arrêt. Dans ce dernier cas nous avons reçu des tickets permettant de valider le fait que le trajet avait bien été payé.
Les tickets de bus sont peu chers, environ 15 roubles en moyenne.
Pour effectuer quelques trajets longues distances nous avons pris le bus qui s'avère parfois plus pratique en raison des horaires, du nombres de liaison ou simplement du prix.
Il faut également prendre en considération le coût du carburant qui est incroyable comparé à ce que l'on trouve en France (40 roubles valent 50 cts d'euros) :
Dans ces bus longues distances on paye directement le chauffeur qui ne part pas tant que son minibus n'est pas plein ! Ici la notion de délai est assez élastique. Nous avons d'ailleurs une expérience assez épique au retour de Listvianka (raconté dans l'article sur la région du lac baikal et d'Irkoutsk).
Ayant du coup expérimenté "l'autoroute" russe lors de notre transfert depuis Novossibirsk vers Tomsk nous pouvons être extrêmement fiers du revêtement français. Il est probable que les russes s'ennuient lorsqu'ils conduisent sur de longues distances, c'est pourquoi ils ajoutent des bosses qui font sauter le bus et les passagers à l'intérieur. Nous n'avons également aucune idée de la vitesse à laquelle nous roulions ni à laquelle nous devions rouler. Nous avons pourtant doublé beaucoup de voiture (et autre objets roulants), et peut importe le type de ligne centrale ; en effet il y a probablement un bonus de score si la ligne est continue et que la visibilité est nulle. No risk no fun.
Il n'y a pas de section à péage, pas d'échangeur autoroutier, pas de bande d'arrêt d'urgence, pas toujours de goudron sur les routes qui jouxtent celle-ci (pour aller à l'essence ou prendre un café pendant une halte), pas de panneaux station-service ou aire de repos.
Bref c'est différent, moins pressé.
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Le train :
Les trains sont visiblement appréciés des russes, on dénombre 7 gares à Moscou, 4 à St. Pétersbourg.
Par contre tout comme le métro, tout est écrit en cyrillique et bon courage pour décrypter le billet !
Cependant, avant d'en arriver la, il faudra déjà l'acheter le billet ce qui n'est pas une mince affaire non plus !
En effet les caisses ne sont pas toujours clairement indiquées (probablement écrit mais aucun symbole). De plus les guichetiers ne parlent ni anglais (étonnant pour ces deux villes qui voient passer un grand nombre de touristes) ni français (ça on s'en doutait...)
Mais la chance nous a sourit quand un distributeur de billet est apparu. En effet à l'insertion de la carte de crédit celui-ci propose de passer l'interface en anglais.
Mais ne nous emballons pas trop, les villes sont toujours écrites en cyrillique !
Une fois le bon itinéraire entré, de nombreuses classes différentes (au moins 9) sont disponibles. Celles-ci comprenent ou non des services (journaux, repas, climatisation...).
Une fois tout ceci fait, il faut encore entrer toutes ses informations personnelles que l'on trouve sur le passerport qui seront vérifiées à la montée du train. Autant dire que l'on prend son temps lorsqu'il faut acheter ses billets et que cela ne se fait pas à la légère; on a suffisament de mal à trouver le bon billet pour ne pas avoir envie d'aller l'échanger au guichet !
Ensuite il faut se rendre au moins 30 minutes en avance sur le quai. Attention, l'horaire indiqué est celui de Moscou (il y a au moins quatre fuseaux horaires de Moscou à Vladivostock) ! Contrôle des billets à effectuer, vérification du numéro de passeport et la chef de voiture nous indique le numéro de la chambre dans laquelle nous passerons la nuit. La couchette est plutôt agréable (pas trop dure). La musique par contre est assez particulière : quand ce n'est pas une techno à minuit alors que nous nous apprêtons à dormir nous avons droits à des musiques plus traditionelles. Dans chaque voiture nous trouvons deux haut-parleurs plus un dans chaque cabine que nous nous sommes empressés d'éteindre. En effet par défaut le volume est bien suffisant pour le wagon complet !
Les tarifs sont plutôt compétitifs étant donnée la distance parcourue et le fait que nous n'avons pas de nuit d'hôtel à réserver. Pour nous deux (nuits comprises) :
pour St. Pétersbourg - Moscou nous avons payé 4280 roubles soit 56€ pour 720 km en 9h.
pour Moscou - Ekaterinbourg nous avons payé 6714 roubles soit 88€ pour 1814 km en 26h.
Ci-dessous un TGV russe (Sapsan) et le transsibérien dessous :
L'avion :
RAS.