Depuis notre hôtel nous avons pu rejoindre à pieds la plage "Impossible". Nous avons vite compris la raison de ce nom, le chemin pour s'y rendre n'est pas facile à emprunter : de longs escaliers taillés dans la roche, mieux vaut ne pas tomber ! En revanche la récompense à  l'arrivée vaut largement les efforts déployés : c'est une magnifique plage quasi déserte (peu connue des touristes) et sans aucune pollution d'aucune sorte (pas de restaurants, de boutiques à souvenirs ou de magasins de surf...). L'eau y est transparente et le sable blanc et fin. Un seul bémol : quelques rochers dans l'eau notamment près du bord (pour les pieds sensibles) mais sinon c'est le paradis !
Après avoir bien bronzé (un peu trop même...) nous avons rejoint l'hôtel pour nous prélasser près de la piscine...
19 février :
Journée excursion scooter : 2ème round ! A l'hôtel nous avons pu louer un scooter pour 60000 roupies (4€). Sauf que cette fois quand nous l'avons récupéré le niveau d'essence était déjà au plus bas... Premier arrêt obligatoire : la pompe à essence. Cette fois on demande où se trouve la station la plus proche, combien il faut de litres pour un plein et combien ça coûte ! Réponse : juste à côté à 50m (petit commerce de dépannage), 4 litres, 10 000 roupies le litre (60cts€). 
En arrivant à la petite boutique la dame nous regarde avec des yeux ronds quand on demande 4 litres, puis part chercher un bidon. Le plein est fait par son mari et nous lui tendons 40 000 roupies mais  il nous a rendu 20 000. Visiblement 2 litres c'était suffisant et nous sommes tombés sur des gens très honnêtes, double bonne surprise !
Nous sommes donc parés pour partir sur la route et là nous remarquons que le compteur de vitesses ne fonctionne pas. Même quand nous roulons, nous voyons affiché une vitesse de... 0km/h. Mais comme dit Benjamin "Ici ça ne sert à rien, il n'y a pas de limitation".
Premier arrêt : le temple d'Uluwatu (à 6km). Ce temple est très connu pour ses belles falaises au bord de la mer et pour ses singes chapardeurs (attention aux lunettes de soleil, portable...). Nous avons en effet apprécié la vue sur les falaises (plus que le temple en lui-même qui n'avait rien d'extraordinaire) mais nous n'avons pas croisé les fameux singes... 
Ensuite nous avons entamé notre visite des plus belles plages de l'île : Nous avons commencé par celle de Blue point, autrement appelé plage de Suluban. Le parking était payant : 5000 roupies pour un scooter (0,33€)... Plus embêtant qu'autre chose, nous avons dû faire de la monnaie car nous n'avions pas une si petite coupure. La plage n'est pas envahie par les touristes mais elle est loin d'être déserte pour autant. Nous y avons trouvé notamment des surfeurs, des magasins spécialisés sont situés juste à côté de la plage ainsi que quelques restaurants et bars... 
En reprenant le scooter pour aller un peu plus loin, nous avons vu la plage de Padang Padang (une des plus réputées). Une fois de plus nous payons le parking (0,33€) et nous traversons pour descendre vers la plage. Nous empruntons les escaliers et là.. Nous croisons des singes ! Puis nous passons dans une mini-grotte pour descendre jusqu'à la plage. Là, quelques points de vente de boissons, quelques touristes mais surtout quelques déchets dans l'eau.. Même si le paysage est quand même très beau.
Après cette deuxième plage nous repartons en direction de la ville de Jimbaran. Sauf que sur la route, nous sommes arrêtés par des policiers qui demandent à voir notre permis international... Bien sur nous ne l'avons pas mais nous montrons le permis français de Benjamin. Le policier nous fait de grands sourires et nous dit en anglais  "Ce n'est pas grave, pensez-y la prochaine fois" et il nous demande d'entrer dans son bureau. Là changement de ton "Vous avez 2 options : soit vous payez maintenant l'amende minimum de 500 000 roupies (33€) soit vous allez à Denpasar récupérer votre permis (français) et payer l'amende de 1 000 000 (66€)". Benjamin répond que nous n'avons pas cet argent en liquide et le policier commence à baisser son tarif "ok je peux accepter 250 000 roupies mais c'est le minimum" et Benjamin répond que nous n'avons toujours pas cet argent. Le policier demande alors combien nous avons en cash, Benjamin répond 50 000 (3,30€) alors que bien sur nous avions plus. Le policier répond que ce n'est pas assez et qu'il faut payer minimum 150 000 roupies. Nous proposons alors d'aller chercher le permis international (nous sommes à 10min de l'hôtel). Ce que le policier refuse, il nous menace alors de devoir récupérer le permis à Denpasar (à 25-30km). Nous persistons à dire que nous n'avons que 50 000 roupies et que nous pouvons aller chercher le permis en 10 minutes puis finalement il accepte les 50 000 et nous demande de partir... En sortant le policier agite le billet au-dessus de sa tête envers ses collègues... Pas très classe.
Cette rencontre confirme donc les mises en gardes reçus de la part d'autres français de passage à Bali. Ici les policiers n'hésitent pas à arrêter et aligner les touristes pour arrondir leurs fins de mois. Sur cette mauvaise expérience nous faisons demi-tour direction l'hôtel pour récupérer tous nos papiers et ne pas nous faire avoir une seconde fois ! Munis cette fois des passeports, 2 permis français ET 2 permis internationaux, nous repartons !
En reprenant la même route les policiers ont disparus (partis manger avec leurs gains?) mais un peu plus loin : rebelote ! Des policiers arrêtent le scooter devant nous et nous (bien sûr). Le scooter devant nous (un indonésien) repart sans même être contrôlé (c'était juste pour le show, ceux qui sont vraiment arrêtés c'est les touristes !). Encore une fois on nous demande le permis international. Cette fois nous avons les 2, Benjamin ouvre le papier pour contrôler qu'il donne bien le sien (et non pas le mien) mais le policier n'en a que faire. À partir du moment où il a vu le papier gris, il n'a plus cherché... C'est ok on peut circuler. Pas de contrôle que c'est bien le permis de Benjamin ou qu'il correspond à son permis français (le permis international n'est rien de plus qu'une traduction dans de nombreuses langues du permis d'origine, il faut présenter les 2 normalement en cas de contrôle car le permis international n'est pas reconnu en tant que tel). Bref, le policier lève le papier gris pour le montrer à ses collègues (signe qu'il ne récupérera pas d'argent) et nous laisse repartir. Il fait même preuve de gentillesse puisqu'il montre à Benjamin comment redémarrer le scooter (pas qu'il en ait besoin) et fait la circulation pour le laisser redémarrer tranquillement... Une drôle d'expérience ! Mais heureusement que nous étions revenus à l'hôtel prendre les papiers !
Après ces 2 arrêts assez désagréables nous arrivons enfin à Jimbaran ! La ville est très réputée pour sa cuisine de fruits de mer et nous (surtout Marie) comptons bien en profiter ! Nous arrivons en bord de mer et là se trouvent effectivement de nombreux restaurants de fruits de mer (dégustation les pieds dans le sable). Par contre les tarifs indiqués dans notre guide ne sont pas à jour et si on peut effectivement choisir son homard frais dans l'aquarium, le prix passe hors-budget tour du monde (mais 33€ le kilos ça reste un luxe abordable pour des vacanciers...). Finalement nous choisissons des plats plus raisonnables mais nous profitons tout de même de la vue sur la mer et la plage, nous ne sommes pas à plaindre !
Repus, nous repartons pour la suite des visites : la ville de Nusa Dua et son beau musée Pasifika. Il faut savoir que cette ville, assez proche de l'aéroport, a été créée afin d'attirer les touristes et comporte de nombreux hôtels/resorts, spas et restaurants hauts de gamme. Néanmoins les plages y sont également réputées. Nous arrivons à l'entrée de la ville et là : barrière de policiers... Oh non pas encore ! Sauf que cette fois ils surveillent uniquement que nous n'avons pas d'armes, de drogues... On nous arrête, on scanne manuellement et rapidement nos affaires puis le policier nous demande avec un grand sourire où nous allons. Nous répondons donc au musée et il nous indique la route : formidable ! Ici les touristes sont bien traités... C'est déjà ça !
Nous trouvons donc un très beau musée, bien indiqué avec un large parking vide. Tout comme chez nous ! Le musée Pasifika est le plus grand musée sur l'art d'Asie et du Pacifique en Asie. Il rassemble plus de 600 œuvres (peintures et sculptures) de 200 artistes originaires de 25 pays. En effet les œuvres exposées décrivent la vie en Indonésie et dans la région et ont été réalisées par des indonésiens mais aussi par de nombreux étrangers ayant vécu (au moins le temps d'une visite) en Indonésie et/ou dans ses pays voisins.
Après cette visite nous avons vu une dernière plage : celle de Nusa Dua, à quelques centaines de mètres du musée. La plage était magnifique et comme promis, bordées de restaurants et complexes hôteliers de luxe. La promenade le long de la mer était très agréable et nous a mené dans de grands jardins verdoyants, avec de belles statues. Un peu plus loin se trouvait aussi un "trou d'eau", une cavité impressionnante dans la roche qui laissait exploser les vagues à sa surface, pour un spectacle impressionnant.
Nous avons fini par reprendre la route pour rejoindre nôtre hôtel et nous reposer à nouveau dans la piscine.
20 février :
Rien de nouveau sous le soleil. Repos. Piscine. Repas : nous découvrons une nouvelle adresse non loin de l'hôtel : Jiwa Juice, qui propose un menu midi avec pavé de thon, salade et jus de fruits frais pour 40 000 roupies (2,66€). C'était un régal à prix imbattable ! Puis retour à la piscine de l'hôtel.
Dernière chose : une petite vidéo d'un cri d'animal que nous avons parfois entendu à Bali : le Gecko. Vous verrez c'est surprenant !
https://www.youtube.com/watch?v=ZYPX_QMaAz0











 
Je suis fan du cri du gecko.
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