Nous partons de nôtre bel hôtel à Uluwatu pour rejoindre l'autre côte (est) à Nusa Dua. Toujours le même problème ici : pas de transports en commun, il nous faut un taxi. Nous reprenons nos habitudes économiques et consultons les applications Grab et Uber, pour trouver des chauffeurs/particuliers à des tarifs intéressants. Sauf que cette fois pas de chance, nous ne trouvons aucun chauffeur disponible ni sur Uber ni sur Grab. La solution de repli : Blue Bird Taxi, la compagnie de taxi recommandés par tous les guides pour son honnêteté et ses taxi-mètres aux prix raisonnables. Nous demandons donc à l'hôtel de les appeler mais ils nous répondent que c'est impossible car cette compagnie n'a pas le droit de prendre des clients sur cette partie de l'île (info ou intox?). Ils proposent alors de nous trouver un chauffeur pour 170 000 roupies (11€) ou de nous appeler une autre société de taxi avec un taxi-mètre mais sans savoir combien la course nous coûtera... Nous sommes bien embêtés car le prix indiqué sur nos applications était de 60 000 roupies maximum (4€)... Nous décidons de faire un dernier essai avec les applications et là miracle ! Nous trouvons un taxi Uber. Il arrive dans 1 minute. Super on est prêts !
La voiture c'est une Toyota Avanza, Benjamin guette et trouve le chauffeur tout de suite ! On installe nos bagages dans le coffre, il nous demande où nous allons et nous répondons Nusa Dua. Je demande une confirmation du prix mais il a déjà démarré. Il nous dit de voir les tarifs dans la pochette devant nous : 275 000 (18€) pour Nusa Dua !! Quoi? Pas possible. Il continue de rouler alors qu'on négocie le prix. Nous découvrons bientôt que ce n'est pas notre taxi Uber mais bien un autre taxi. Il comprend que nous attendions un taxi Uber et nous dit qu'il n'y en a pas par ici (c'est vrai qu'il ne doit pas y en avoir beaucoup puisque nous avons eu beaucoup de mal à en trouver un). Notre chauffeur continue de rouler et je lui demande de s'arrêter tant que nous ne sommes pas d'accord sur le prix. Il demande combien nous pouvons payer, nous répondons 150 000 (10€) mais au même moment nous recevons un message du vrai taxi Uber qui nous demande où nous sommes. Alors que le taxi accepte la course pour 10€ nous lui demandons de faire demi-tour car nous ne voulons pas payer plus cher que le prix Uber. Visiblement mécontent, le chauffeur décide de nous planter là et fait demi-tour dans la direction de l'hôtel... Sympa ! Nous marchons donc pour revenir à l'hôtel (heureusement il ne nous a pas emmenés trop loin) et nous croisons le bon taxi Uber qui arrive vers nous ! Cette fois nous avons noté la plaque. Nous sommes trop heureux de ce dénouement ! Nous présentons nos excuses au jeune conducteur qui nous a attendu (et cherché) mais il nous accueille avec un large sourire ouf ! Nous demandons le prix (via l'application je n'ai eu qu'une estimation) et il nous répond (dans un anglais moyen) qu'il ne gère pas ça car nous payons via l'application (qui a enregistré ma carte de crédit) mais qu'il pense que ce sera entre 40 et 60 000. Bonne nouvelle c'est le prix prévu, ma carte sera débitée et nous ne payons rien au conducteur. C'est plutôt un bon système. Le conducteur a été très prudent et nous a déposé à bon port ! Reste à découvrir la facture en ligne : 66 000 roupies (4,40€) ! C'est toujours mieux que les 11€ proposés par l'hôtel ou les 10€ du taxi antipathique.
À notre arrivée nous avons reçu un chaleureux accueil de l'hôtel. Encore un avec piscine et cette fois petit-déjeuner inclus ! Notre chambre est très bien aussi et encore une fois nous sommes à quelques minutes de marche du bord de mer.
22-24 février :
RAS : Repos - Piscine à l'hôtel - Lecture - TV : National Géographique Wild (émission cablée en anglais sur les animaux)
Seul bémol : beaucoup de moustiques qui piquent sans relâche nuit et jour (dès le petit-déjeuner). Répulsif indispensable ici !
25 février :
Avant-dernier jour à Bali ! Nous profitons de l'occasion pour aller visiter la fameuse plage Geger. Nous avons de la chance puisque nôtre hôtel propose une navette gratuite pour y aller : départ 11h et retour 16h. Une fois installés dans la navette nous saluons les 2 autres touristes (la 50taine bien passée) qui feront le chemin avec nous. En chemin le temps se fait menaçant, de gros nuages gris... Puis une pluie diluvienne mais de courte durée. Une fois arrivés à la plage, nous payons un droit d'entrée (assez peu cher, comme pour les autres plages) et le chauffeur nous dépose. Les 2 touristes, effrayés par la pluie et les nuages, préfèrent faire demi-tour et revenir à l'hôtel. Nous demandons donc à la navette de revenir nous chercher à 14h plutôt qu'à 16h (puisqu'elle revient seulement pour nous). Ok pas de problème !
Nous profitons de la plage, les nuages se dissipent et le soleil nous rejoint. Pour les adeptes de la bronzette, des transats accompagnés (ou non) de parasols sont à louer. Nous avons renoncé à ce luxe et nous nous sommes installés sur le sable chaud.
Nous avons pris le déjeuner au bord de la plage, c'était délicieux et moins cher qu'en centre-ville ! Incroyable ! Puis vers 14h nous avons rejoint le parking et attendu la navette... Nous avons attendu... Et attendu... Et attendu... Personne ! Puis vers 15h (alors que nous avions cédé à la tentation d'un Coca frais dans un bar près du parking...) nous avons compris qu'il n'avait pas compris nôtre demande et viendrait comme prévu initialement à 16h. Nous avons demandé au restaurant s'ils pouvaient nous laisser appeler l'hôtel pour venir nous chercher et une dame nous a prêté son portable privé car le restaurant n'avait pas de téléphone fixe... C'était vraiment gentil. L'hôtel est venu immédiatement nous chercher et s'est excusé du malentendu.
Nous avons ensuite profité de la piscine et fait la connaissance des autres résidents de l'hôtel à l'occasion d'un "4h improvisé". En effet, un des résidents de l'hôtel avait tenu à acheter un cochon grillé aux herbes (spécialité locale) et nous en a fait profité puisque la portion était titanesque. Bon il faut avouer qu'à 16h nous n'avions pas vraiment faim et encore moins de cochon grillé mais nous y avons goûté (c'était gras ! Surtout la peau... Mais bon) et nous avons discuté jusqu'au soir avec un couple de français en vacances ici aussi.
26 février :
Dernier jour = dernière expérience de dernière minute : un fruit inconnu le Durian. Nous en avions entendu parler la première fois à Kuala Lumpur car ce fruit était strictement interdit à l'intérieur de l'hôtel et du métro ! Après quelques recherches concernant ce fruit nous avons appris qu'il dégage une odeur forte et nauséabonde ! Raison pour laquelle il est souvent interdit... Il se présente sous la forme d'une grosse baie ovoïde (jusqu'à 40 cm de longueur et 5kg), avec une carapace de grosses épines, et poussant en haut de grands arbres (cf ci-dessous).
Nos avis : la texture du fruit est assez spéciale mais pas dérangeante : la chair est onctueuse, crémeuse et filamenteuse. Le goût n'est pas très fort mais ne ressemble à rien de connu. Benjamin n'a pas DU TOUT aimé, moi j'ai trouvé ça bof... Mais nous étions tous les 2 très contents d'y avoir goûté au moins une fois.
Pour acheter ce fruit, un membre de l'hôtel nous a accompagné au marchand de fruit voisin et à négocié pour nous un prix "pour les gens du coin". Le fruit était déjà découpé, ce qui nous a permis de goûter sans acheter le gros fruit en entier ! Nous avons eu de la chance de nous en tirer pour 1€ pour la portion (déjà suffisante) car le prix du fruit entier peut atteindre 20€ (prix touriste ?) car ce n'est pas la bonne saison en ce moment.
Et parce que nous n'avons pas eu l'occasion d'en parler avant, voici un autre fruit découvert en Asie : le Pitaya, appelé communément "fruit du dragon".
Ce fruit rose couvert "d'écailles" a la chair blanche avec de petits points noirs et ressemble beaucoup au Kiwi (le goût est un peu moins fort, plus doux).
Voici nos dernières découvertes ! Nous quittons l'Asie le 27 février et prenons notre vol depuis Singapour pour Sydney. Après 8 heures de vol !! (Notre vol le plus long pour le moment) nous rejoindrons avec grand plaisir le pays des Kangourous !
PS : Concernant Bali, nous avons été un peu déçus par le côté commercial et touristique de l'île même si les plages et les paysages valent le coup ! En revanche beaucoup de personnes nous ont conseillé les îles voisines : les îles Gilis (au nombre de 3) sont très réputées pour leurs plages et leur cadre idyllique (le coût du ferry était un peu trop élevé pour notre budget de voyageurs autour du monde malheureusement) ET l'île de Lombok, quasiment aussi vaste, et aux activités très variées mais moins connue (et donc plus préservée et moins touristique) que Bali. C'est en tout cas ce que nous ferions si nous devions y retourner, donc si vous envisagez d'y aller, n'hésitez pas à aller jusqu'aux îles voisines.





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