lundi 15 février 2016

Ubud : 15-17 février

15 février :

Aujourd'hui l'aventure commence ! Nous avons réservé hier soir un scooter auprès de l'hôtel et à 8h nous nous présentons à la réception, plus prêts que jamais ! Sauf que nous lisons un malaise sur le visage de la réceptionniste, il n'y a plus de scooters libres... La location du dernier scooter libre a été prolongée par la même personne et nous nous retrouvons le bec dans l'eau... Elle essaye d'appeler d'autres loueurs mais finalement nous nous retrouvons sans rien. Elle finit par nous conseiller d'aller dans le centre d'Ubud... Sans nous indiquer d'adresse... 

Nous partons, déçus et quelque peu énervés. Finalement dans le centre beaucoup de boutiques sont encore fermées, il n'est "que" 8h10. Nous passons à l'office de tourisme et ils nous conseillent d'essayer une boutique à 50m... Ouverte ! Mais la location est à 70 000 roupies (4,68€) la journée contre les 40 000 (2,67€) recommandées par nos guides ou les 50 000 (3,34€) négociées à l'hôtel... Nous refusons donc et passons notre chemin. La deuxième boutique ouverte nous propose d'abord le même prix mais nous réussissons à négocier un prix à 50 000 roupies pour un retour à 17h. C'est honnête. Même si encore une fois nous sommes "perdants" puisque la location via l'hôtel était pour 24h... Nous réglons donc la somme, recevons des casques... Qui ne sont pas du tout à notre taille (même en serrant la sangle au maximum) mais bon ici la sécurité ça n'est visiblement pas une priorité ! Le réservoir d'essence est rempli à moitié et nous sommes priés de le rendre au même niveau. Puis le loueur montre les rudiments à Benjamin (clignotants, frein, accélérateur) et nous voilà partis sur les routes de Bali !

Benjamin avait repéré la route vers nos différents arrêts grâce à Google Maps  et quand on connaît le nom exact de sa destination (nom du temple et/ou de la ville) le chemin est assez bien indiqué. Nous avions 17km à faire avant notre premier arrêt mais le niveau d'essence est tombé assez vite et nous avions l'indicateur au rouge quand nous avons trouvé une petite boutique/supermarché de dépannage qui vendait par miracle un peu d'essence. 

Nous ne savions pas qu'elle essence demander, ni combien (pour faire le plein), ni combien ça coûte. Heureusement nous sommes tombés sur des commerçants très sympathiques, sûrement habitués aux touristes en panne, qui nous ont fait le plein gentiment. La facture était de 50 000 roupies pour un plein, soit autant que la location (3,34€). Nous aurions pu trouver bien moins cher ailleurs (dans une "vraie" station essence) car le prix de l'essence ici est ridicule comparé à celui en France, mais nous étions vraiment soulagés de ne pas avoir à pousser le scooter sur plusieurs kilomètres avant le prochain village.

Après cette mini-frayeur qui s'est bien terminée nous avons continué notre balade en scooter et nous avons apprécié la vue magnifique sur les rizières dans la ville de Tegallalang. 


Puis nous avons continué vers le nord pour rejoindre la ville et le parc national de Kintamani, d'où la vue sur le mont Batur est incroyable. Cependant en arrivant juste à l'entrée de la route menant au parc nous avons été arrêtés par deux policiers nous demandant d'acheter des billets pour accéder au parc qui était 1km plus loin. 

Il faut savoir que nous avions été mis en garde contre les policiers de Bali, qui ont tendance à soutirer facilement de l'argent aux touristes et à arrêter ceux en scooters pour leur mettre des amendes pour X raisons... Nous étions donc très méfiants quant à la véridicité de ces soit-disant "tickets" d'entrée au parc (alors qu'il est à 1km). Malgré tout il y avait un guichet avec des prix affichés... 31 000 roupies par personne sont demandées par les policiers, les tarifs affichés sont en indonésien donc nous ne savions pas si c'était réellement par personne ou par véhicule... Finalement nous avons préféré faire demi-tour après avoir néanmoins jeté un petit coup d'œil au paysage (la vue sur les montagnes était effectivement très belle). La policière, qui n'était pas des plus sympathiques, nous a refusé le droit de faire quelques photos avant de partir...

Nous avons par contre essayé (comme des filous) de passer par une autre route pour arriver à la ville de Kintamani mais là encore un barrage de policiers nous attendait et demandait la même somme. Nous avons donc abandonné ce projet et nous nous sommes rendus à notre prochaine destination à la place, le temple Tirta Empul. 

Il était bien indiqué et en arrivant un grand parking nous attendait avec des places à l'ombre ! Formidable. Nous avons payé l'entrée 15000 roupies chacun (1€) et nous avons attaché nos sarongs autour de la taille comme l'exigeait le code vestimentaire du temple. 

Le sarong est un large foulard traditionnel noué autour de la taille qui couvre les jambes jusqu'aux chevilles (comme une jupe longue) et qui est décoré par une ceinture à nouer par dessus au niveau de la taille. Cet habit convient aussi bien aux femmes qu'aux hommes, qui ajoutent d'ailleurs un couvre-chef pour parfaire leurs tenues (non-obligatoire pour Benjamin). J'ai acheté un sarong avec ceinture dans ce but (et comme souvenir) et Benjamin s'est contenté d'un foulard que j'avais emmené pour le voyage... Il a été "accepté" quand même et de toute façon dans la plupart des temples des sarongs unis sont prêtés à l'entrée aux touristes.

Nous avons visité le temple, assez grand, ainsi que sa source sacrée, dans laquelle les croyants viennent prier/se baigner. Le temple avait, selon nous, peu d'organisation et semblait rassembler divers monuments et "places" surélevées (pour les danses et cérémonies). On y a vu beaucoup de fidèles prier.




En chemin vers notre destination suivante nous avons aperçu de nombreux petits temples et nous nous sommes arrêtés à l'un d'eux (dont le nom nous échappe). Nous avons été bien accueillis et un don (sans montant fixe) nous a été demandée pour financer le temple et ses cérémonies. Des sarongs nous ont été prêtés (les nôtres étaient rangés dans le sac) et nous avons pu visiter ce grand temple, légèrement vide.


Après quoi nous avons repris le scooter, qui n'était d'ailleurs jamais attaché (nous n'avons pas reçu d'anti-vol mais ce n'est visiblement pas la peine) pour nous diriger vers le temple Goa Gajah. Ce temple est notamment connu pour sa grotte (en photo sur les brochures touristiques) et il possède également une source sacrée.




Nous étions alors tout proche du centre-ville d'Ubud et nous en avons profité pour déjeuner. Puis nous sommes repartis en début d'après-midi pour voir le temple royal de la ville de Mengwi. Le temple contrairement aux visites du matin n'était pas au nord d'Ubud mais à l'ouest, à environ 17km. Cette fois-ci le chemin était beaucoup moins direct mais en demandant une fois notre chemin et en nous repérant sur notre gps hors-ligne grâce au téléphone, Benjamin a su nous mener à destination. Sur la route quelques gouttes et de gros nuages menaçants mais rien de bien méchant. L'entrée du temple était à nouveau payante mais seulement 15 000 roupies (1€) chacun. Le temple était très beau et valait le détour.



Après cette visite, nous avons préféré prendre le chemin du retour avant que la pluie ne tombe et aussi avant l'heure limite de retour (17h) pour notre location.


16 février :

Aujourd'hui nous nous sommes autorisés une journée de repos complète, qui a quand même servi à planifier la suite :  résultat nous faisons le choix de réserver un hôtel dans le sud de Bali, sur la péninsule de Bukit, qui rassemble les plus belles plages de l'île. Ce sera l'occasion de prendre quelques jours de "repos" sans visites, au bord de mer, à bronzer. De plus, la péninsule de Bukit est très proche de l'aéroport, ce qui facilitera notre départ le 26 février. 

Nous renonçons donc à nous rendre sur l'île de Gili Meno, île paradisiaque avec des plages de carte postale, car le trajet est plus cher et plus compliqué/long. Ce sera pour une prochaine fois !

Après ces quelques réservations, j'ai pu profiter d'un massage traditionnel balinais (1h pour 60 000 roupies soit 4€). Malheureusement le massage était encore une fois très (trop) vigoureux, comme en Thaïlande. Il est effectué grâce à des pressions des doigts et des paumes des mains sur tout le corps mais ce n'est vraiment pas tendre... Je préfère les massages d'Yves Rocher !

Le soir nous avons assisté à un spectacle de danse traditionnelle ("Legong") dans le temple d'Ubud (appelé Palais d'Ubud), c'était magique ! Nous avons d'abord eu une introduction instrumentale pour nous familiariser avec la musique de Bali. Ensuite nous avons vu une première scène avec 2 danseuses en tenues traditionnelles (des sarongs toujours). La scène racontait une histoire décrite en anglais dans un prospectus distribué à l'entrée. Enfin nous avons eu une deuxième scène beaucoup plus longue avec une multitude de personnages aux costumes travaillés et colorés. Le spectacle de danse d'une heure et demi était vraiment impressionnant, toujours accompagné des nombreux musiciens. C'était une expérience à ne pas rater, surtout à 5€ la place !


17 février :

Aujourd'hui nous partons pour le sud ! Une fois le (très bon) petit-déjeuner à base de crêpes aux bananes englouti, nous faisons nos sacs et démarrons l'application "Grab" sur notre téléphone. Cette application (similaire à Uber) est très utilisée en Malaisie et Indonésie et permet de commander un taxi (non officiel - par des particuliers) à un prix très concurrentiel. Pour ne pas nous faire avoir nous avons décidé de partir le matin : quand il fait beau ! Afin que les prix soient plus bas (car moins de demande quand il fait beau que quand il pleut !). Résultat : en 5 minutes un chauffeur a répondu qu'il était intéressé par la course (1h30-40 de route pour 186 000 roupies soit 12,50€). Il est venu nous chercher à nôtre hôtel et nous a déposé au nouveau dans la ville d'Uluwatu. Nous étions ravis car le chauffeur était professionnel et très sympathique ! Il s'appelait Wayan et nous a expliqué que son prénom est très courant puisqu'il est donné à tous les aînés ! Il nous aussi dit lui-même qu'on aurait payé la même course pour 300 000 roupies (20€) avec un "vrai" taxi ! Une bonne économie de faite ! L'hôtel à l'air super, avec piscine, à 10 minutes à pieds de la mer ! 

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