vendredi 26 février 2016

27-28 février : voyage de Bali à l'Australie

Le 27 février nous avons pris l'avion depuis Bali (aéroport international de Denpasar) pour rejoindre dans un premier temps Singapour. Nous avions pris ce vol (aller/retour) par nos propres moyens car la destination de Bali n'était pas inclue dans notre billet tour du monde. C'est pourquoi nous avons voyagé avec la compagnie aérienne low-cost : Lion Air. Le vol Denpasar - Jakarta avait été réservé pour 15h (arrivée 15h55) et la correspondance Jakarta - Singapour 18h (arrivée 20h30).

Première chose, quelques jours avant notre vol retour nous avons eu un mail nous avertissant d'un changement de vol : notre premier vol Denpasar - Jakarta était repoussé d'une heure, soit un départ à 16h, arrivée à 16h55 et le vol suivant était maintenu à 18h. Nous n'avions plus qu'une heure pour changer d'avion (et repasser quelques contrôles de sécurité ainsi que la douane).

De nôtre hôtel à Nusa Dua nous avons trouvé très rapidement un taxi "non professionnel" via notre application préférée Grab. Encore une fois nous avons fait une belle économie grâce à cette application puisque le transport depuis l'hôtel jusqu'à l'aéroport était proposé pour 150 000 roupies indonésiennes, soit 10€. Avec notre chauffeur le tarif était de 46 000 roupies, que nous avons arrondi à 50 000, soit 3,40€. Le chauffeur ne parlait cette fois pas très bien anglais mais il était très gentil et nous a même demandé si nous préférions passer par l'autoroute à péage ou par le chemin classique. Nous avons pris le chemin classique puisque nous n'étions pas pressés mais nous avons apprécié sa demande car d'autres chauffeurs plus malhonnêtes nous auraient facturé le péage en supplément sans nous demander.

Petite parenthèse : à l'aller nous avions pris un taxi devant l'aéroport pour la ville de Kuta à 5km de là et nous avions payer le double du trajet jusqu'à Nusa Dua (alors que la distance jusqu'à l'aéroport était de 11km) avec notre chauffeur non professionnel. Cependant nous avons appris ensuite que les taxis Blue Bird (avec taximètre) et autres taxis non officiels ne sont PAS autorisés à prendre des clients depuis l'aéroport. Le business est donc bien rodé pour soutirer aux touristes dès leur arrivée un maximum d'argent... (Fin de parenthèse)

Cette étape fut donc très bien menée et nous sommes arrivés vers 11h à l'aéroport (très voire trop en avance). Nous en avons profité pour déjeuner et dépenser nos dernières roupies. Le vol était un vol domestique (pas de sortie de l'Indonesie) donc pas de douane... Nous avons donc attendu patiemment notre vol. L'embarquement était prévu à 15h30 et la porte indiquée était là numéro 1. En arrivant nous avions le choix entre les portes 1A, 1B ou 1C... Nous attendons donc patiemment devant les écrans pour avoir des précisions. Cependant l'écran affichait à 15h des vols en retard devant partir à 13h ou 14h... Le statut indiquait "Dernier appel" mais les passagers attendus ne semblaient visiblement pas décidés à embarquer... En conséquence nôtre vol (et les suivants) n'étaient pas affichés. A 15h30 nous avons tenté de nous renseigner mais aucun membre de la compagnie aérienne n'était présent près des portes d'embarquement et aucune annonce n'était faite au micro. Vers 16h toujours rien... Ah le vol est affiché sur les écrans et annonce "arrivée tardive prévue pour 16h30". Toujours pas de précisions sur la porte d'embarquement numéro 1... A 16h30 pas d'autre information ou mise à jour des écrans... A 17h nous embarquons !  Puis nous attendons ... Et à 17h30-40 finalement nous décollons avec 1h30 de retard !

Dans l'avion notre voisin rote (sans s'excuser, encore un chinois?), une mamie met ses pieds nus sur l'accoudoir de devant, les gens sont chargés de souvenirs qu'ils ont du mal à caser dans les portes bagages... Et les hôtesses nous accueillent à bord comme si de rien n'était... Ils feront quand même une rapide excuse durant les annonces du décollage.

Nous avons 1h30 de vol mais nous avons une heure de moins à Jakarta donc nous arriverons vers 18h heure locale ! Nous avertissons l'hôtesse de l'air que notre correspondance pour Singapour est à 18h et elle répond avec le sourire (après être allée se renseigner) que ce ne sera pas un problème.

A nôtre arrivée à Jakarta nous trouvons un bureau d'information Lion Air et leur demandons si notre vol pour Singapour nous attend bien comme annoncé par l'hôtesse au terminal 2. La première femme nous répond que oui, que sinon nous prendrons le prochain vol sans supplément et nous oriente vers la navette pour changer de terminal. Mais quelques secondes plus tard, l'autre femme des renseignements nous rattrape et nous annonce que le vol a déjà décollé et qu'il n'y en a pas d'autre avant demain ! Elle nous explique que la compagnie va prendre en charge un hôtel ainsi que le transport aller/retour depuis l'aéroport. Nous devons donc nous rendre au terminal 2 avec la navette et contacter le service client, qui a été prévenu. D'autre part, elle part chercher nos bagages en soute puisqu'ils devaient être transférés automatiquement vers le vol pour Singapour qui est déjà parti.

La navette est pleine à craquer mais nous réussissons à nous asseoir. Tant mieux car le transfert est loin d'être rapide ! De nombreux bouchons de voitures et de taxis bloquent la navette. Après 20-30min nous arrivons au terminal 2. Le service de renseignement nous oriente gentiment vers le service client de Lion air. Et là le cirque commence...

Le bureau est minuscule, la peinture blanche des murs défraîchie, aucune décoration, une seule chaise pour les clients et deux bureaux avec 3-4 personnes nous attendent... Bon... Nous expliquons nôtre problème et la première femme commence par nous rééditer de nouveaux billets pour le lendemain. Elle nous propose 6h15 (le matin), nous demandons donc si l'hôtel sera dans l'aéroport (pour éviter trop de trajet et un lever excessivement tôt) elle nous répond par l'affirmative, nous acceptons donc cet horaire. 

Ensuite un homme arrive (le responsable?) et nous dit qu'il va s'occuper de la réservation de l'hôtel. Il nous demande de patienter dehors, c'est à dire sur les bancs peu accueillants de l'aéroport. Nous lui demandons aussi une attestation officielle de ce retard pour essayer de nous faire rembourser la nuit payée d'avance à Singapour du coup. Il prend nos passeports et notre nouveau billet d'avion et nous sortons. Avant de partir il nous demande inquiet si nous sommes mariés : réponse positive, il est visiblement soulagé car il n'aura qu'une chambre à réserver. 

Nous attendons 20-30 minutes puis je vais à la pêche aux informations : oui l'hôtel est réservé et le taxi est appelé, il arrive pour nous y emmener. L'hôtel est situé à 20min en voiture de l'aéroport alors que nous pensions qu'il était sur place. Le même homme nous répond qu'il n'y a pas d'hôtel dans l'aéroport mais que c'est juste à côté. Soit mais dans ce cas nous allons vraiment devoir nous lever tôt (20min + circulation et 6h15 - 2h d'avance obligatoire pour enregistrer ses bagages etc...) ce n'était pas vraiment ce qui était convenu ! 

Il est 20h30 nous n'avons pas mangé donc je demande combien de temps va mettre le taxi avant d'arriver : on ne sait pas, cela dépend de la circulation... Le "manager" me demande combien de temps on va mettre pour manger (comme si j'avais un chrono ! Je répond 20-30min) il prend donc mon numéro de téléphone portable et m'appelera si le chauffeur de taxi arrive. Benjamin demande à récupérer nos passeports mais le manager répond qu'ils en ont encore besoin et qu'on nous les rendra après manger...

Nous mangeons rapidement et retournons attendre le taxi. Au passage nous demandons au service de renseignement de l'aéroport s'il existe des hôtels dans l'aéroport et on nous répond qu'il y en a 1 au terminal 1. Certainement trop cher pour nous selon les critères de Lion air ! Je demande au service client de Lion Air quand est-ce que le taxi va arriver et on me répond qu'ils ne savent pas et qu'ils ont déjà appelé... C'est déjà assez énervant car il y en a une multitude devant l'aéroport qui n'attendent que ça d'avoir des clients... Nous pourrions déjà être arrivés !

Nous n'avons pas de nouvelles de nos passeports ou de notre billet d'avion, sans compter sur l'attestation du retard... Nous retournons demander des informations pour la Xème fois et on me répond de ne pas m'inquiéter qu'ils s'occupent de tout ! Je commence à me plaindre de l'heure tardive surtout compte tenu de l'heure à laquelle nous allons devoir nous lever... Le manager se marre et ne répond rien d'intéressant. 

Il est 21h30 quand après avoir réclamé les passeports et papiers on nous invite à entrer dans la pièce voisine "réservée au personnel" qui compte 3 divans en cuir (pour les hôtesses et pilotes entre 2 vols). Nos passeports nous sont rendus. Ils auraient pu nous faire patienter là dès le début puisque la place était libre ! Pas une fois on ne nous a proposé de l'eau ou un café... Nous rions en pensant à la réaction des français si les services clients se comportaient comme ça dans nôtre pays... Nous sommes fatigués. Toujours pas de nouvelle du taxi passé 21h30, on ne compte plus les heures d'attente. C'est déplorable.

Finalement vers 21h30 on nous tend  une confirmation de réservation de l'hôtel IBIS en indonésien (super !) et un paragraphe tapé sur Word en anglais indiquant le retard de l'avion. Déjà il y a une faute à chacun de nos noms et le rapport ne dit pas que nous avons raté nôtre correspondance et que le prochain vol est seulement le lendemain matin. Je demande donc à rectifier les noms et le contenu (on sent qu'ils n'ont pas l'habitude de produire ce genre de documents). Pour rectifier la faute au nom de Benjamin, les 2 hommes incrédules exigent de revoir son passeport avant de corriger la faute. Merci de la confiance ! Pour rajouter les informations manquantes c'est plus compliqué, d'abord il ne comprend pas ce que je veux puis le demande d'écrire en anglais ce que je veux qu'ils ajoutent à la lettre... Quel professionnalisme ! À moi d'écrire la lettre. Je leur laisse rajouter le numéro du vol que nous avons manqué et je fournis même notre ancien billet mais ils arrivent à faire encore une erreur. Le numéro de vol qu'ils ont indiqué est celui du lendemain (que nous n'avons pas du tout loupé donc). L'anglais c'est compliqué visiblement. Nous barrons les informations et corrigeons à la main. Je remarque que le second prénom de Benjamin de Michel est passé à Michael mais là c'est trop j'abandonne ! Pourquoi avoir demandé nos passeports ?? Finalement 10 minutes plus tard j'ai la lettre Word en main ! Tant pis pour Benjamin il gardera son deuxième prénom américain. Je demande alors le tampon de Lion air (car l'en-tête n'a pas grand chose d'officiel : n'importe qui peut trouver leur logo sur internet et le mettre sur un document Word). Ils n'ont pas de tampon mais l'un d'eux signe. Allez ça ira ! Espérons que l'assurance soit tolérante...

Vers 22h le chauffeur de taxi arrive enfin ! Lassés par cette équipe de bras cassés nous refusons de nous rendre à l'hôtel (pour 4-5h de sommeil?) et préférons rester à l'aéroport. Au moins nous serons déjà sur place. Le manager nous demande "vous êtes sûrs?" D'un ton mi-rieur, mi-désolé mais nous quittons ce bureau.

Nous passerons donc la nuit à l'aéroport. Infiniment déçus par leurs services, nous en profitons pour vous déconseiller vivement leur aide pour vos éventuels voyages en Asie. Le tarif est peut être bas mais le service est inexistant !

Après cette nuit presque blanche, nous passons les contrôles de sécurité et procédons à l'enregistrement de nos bagages. Tout se passe bien et cette fois l'avion décolle à l'heure. Nous arrivons donc à Singapour vers 9h30, parfait pour prendre un petit-déjeuner.

Après quoi nous nous rendons à Orchard Road (très grande rue commerçante) en métro pour faire l'acquisition d'un nouvel IPhone pour Benjamin à des prix plus intéressants qu'en France. Retour vers 13h à l'aéroport : nous déjeunons à PAUL et retrouvons avec plaisir les sandwich français (du vrai pain et du fromage, une première depuis notre départ !). Ensuite nous profitons des services incroyables de l'aéroport (classé parmi les meilleurs au monde) : salle de cinéma et diffusion gratuite de films récents (en anglais), visite d'un jardin aux papillons, nombreuses boutiques (souvenirs, vêtements, nourriture..) et encore accès gratuit et illimité aux chaises de massage pour les pieds et les jambes. Un délice après nôtre nuit mouvementée. 

Finalement vient l'heure de nôtre embarquement : dans la salle d'attente nous pouvons recharger en libre service téléphones et iPad. Le personnel de Singapour Airline nous accueille avec le sourire et en tenues traditionnelles dans le plus gros avion de notre vie : un A380. Malgré un nombre incalculable de passagers (sur deux étages, avec des rangs de 10 places) l'embarquement se fait très rapidement et nous décollons à l'heure. Dans l'avion le service est remarquable : distribution de serviette chaude pour se laver les mains, de kit jetable avec brosse à dents et bas de contention, utilisation possible de la télévision devant notre siège (très large choix de films du monde entier, nombreuses nouveautés), distribution d'un journal en anglais et d'un menu pour les repas à venir. Nous avons des boissons (vins, cocktails avec et sans alcool, sodas, bières...) puis un très bon plateau repas (entrée, plat, fromage, pain, dessert, boissons, the/café). Enfin il est l'heure de s'endormir car il ne reste plus que 5h de vol avant d'arriver à Sydney où il fera déjà jour (8h du matin) !

Après cette excellente expérience nous arrivons à Sydney, passons la douane sans soucis grâce à notre ETA (Visa électronique demandé par notre agence de voyage TravelNation) et récupérons nos bagages. Pour accéder au centre-ville, les choix sont multiples mais pas très économiques. Nous prenons un bus/van qui pour 15$ australien (9,80€) par personne nous dépose au pied de nôtre hôtel. Nous sommes le 28 février et nous profitons de la journée pour dormir un peu et récupérer du décalage horaire et du manque de sommeil accumulé. Demain l'aventure démarre vraiment et nous récupérons la voiture louée chez Sixt pour remonter vers le nord du pays le long de la côte est.

dimanche 21 février 2016

Nusa Dua : 21-27 février

21 février :

Nous partons de nôtre bel hôtel à Uluwatu pour rejoindre l'autre côte (est) à Nusa Dua. Toujours le même problème ici : pas de transports en commun, il nous faut un taxi. Nous reprenons nos habitudes économiques et consultons les applications Grab et Uber, pour trouver des chauffeurs/particuliers à des tarifs intéressants. Sauf que cette fois pas de chance, nous ne trouvons aucun chauffeur disponible ni sur Uber ni sur Grab. La solution de repli : Blue Bird Taxi, la compagnie de taxi recommandés par tous les guides pour son honnêteté et ses taxi-mètres aux prix raisonnables. Nous demandons donc à l'hôtel de les appeler mais ils nous répondent que c'est impossible car cette compagnie n'a pas le droit de prendre des clients sur cette partie de l'île (info ou intox?). Ils proposent alors de nous trouver un chauffeur pour 170 000 roupies (11€) ou de nous appeler une autre société de taxi avec un taxi-mètre mais sans savoir combien la course nous coûtera... Nous sommes bien embêtés car le prix indiqué sur nos applications était de 60 000 roupies maximum (4€)... Nous décidons  de faire un dernier essai avec les applications et là miracle ! Nous trouvons un taxi Uber. Il arrive dans 1 minute. Super on est prêts ! 

La voiture c'est une Toyota Avanza, Benjamin guette et trouve le chauffeur tout de suite ! On installe nos bagages dans le coffre, il nous demande où nous allons et nous répondons Nusa Dua. Je demande une confirmation du prix mais il a déjà démarré. Il nous dit de voir les tarifs dans la pochette devant nous : 275 000 (18€) pour Nusa Dua !! Quoi? Pas possible. Il continue de rouler alors qu'on négocie le prix. Nous découvrons bientôt que ce n'est pas notre taxi Uber mais bien un autre taxi. Il comprend que nous attendions un taxi Uber et nous dit qu'il n'y en a pas par ici (c'est vrai qu'il ne doit pas y en avoir beaucoup puisque nous avons eu beaucoup de mal à en trouver un). Notre chauffeur continue de rouler et je lui demande de s'arrêter tant que nous ne sommes pas d'accord sur le prix. Il demande combien nous pouvons payer, nous répondons 150 000 (10€) mais au même moment nous recevons un message du vrai taxi Uber qui nous demande où nous sommes. Alors que le taxi accepte la course pour 10€ nous lui demandons de faire demi-tour car nous ne voulons pas payer plus cher que le prix Uber. Visiblement mécontent, le chauffeur décide de nous planter là et fait demi-tour dans la direction de l'hôtel... Sympa ! Nous marchons donc pour revenir à l'hôtel (heureusement il ne nous a pas emmenés trop loin) et nous croisons le bon taxi Uber qui arrive vers nous ! Cette fois nous avons noté la plaque. Nous sommes trop heureux de ce dénouement ! Nous présentons nos excuses au jeune conducteur qui nous a attendu (et cherché) mais il nous accueille avec un large sourire ouf ! Nous demandons le prix (via l'application je n'ai eu qu'une estimation) et il nous répond (dans un anglais moyen) qu'il ne gère pas ça car nous payons via l'application (qui a enregistré ma carte de crédit) mais qu'il pense que ce sera entre 40 et 60 000. Bonne nouvelle c'est le prix prévu, ma carte sera débitée et nous ne payons rien au conducteur. C'est plutôt un bon système. Le conducteur a été très prudent et nous a déposé à bon port ! Reste à découvrir la facture en ligne : 66 000 roupies (4,40€) ! C'est toujours mieux que les 11€ proposés par l'hôtel ou les 10€ du taxi antipathique.

À notre arrivée nous avons reçu un chaleureux accueil de l'hôtel. Encore un avec piscine et cette fois petit-déjeuner inclus ! Notre chambre est très bien aussi et encore une fois nous sommes à quelques minutes de marche du bord de mer.

22-24 février :

RAS : Repos - Piscine à l'hôtel - Lecture - TV : National Géographique Wild (émission cablée en anglais sur les animaux)

Seul bémol : beaucoup de moustiques qui piquent sans relâche nuit et jour (dès le petit-déjeuner). Répulsif indispensable ici !

25 février :

Avant-dernier jour à Bali ! Nous profitons de l'occasion pour aller visiter la fameuse plage Geger. Nous avons de la chance puisque nôtre hôtel propose une navette gratuite pour y aller : départ 11h et retour 16h. Une fois installés dans la navette nous saluons les 2 autres touristes (la 50taine bien passée) qui feront le chemin avec nous. En chemin le temps se fait menaçant, de gros nuages gris... Puis une pluie diluvienne mais de courte durée. Une fois arrivés à la plage, nous payons un droit d'entrée (assez peu cher, comme pour les autres plages) et le chauffeur nous dépose. Les 2 touristes, effrayés par la pluie et les nuages, préfèrent faire demi-tour et revenir à l'hôtel. Nous demandons donc à la navette de revenir nous chercher à 14h plutôt qu'à 16h (puisqu'elle revient seulement pour nous). Ok pas de problème !

Nous profitons de la plage, les nuages se dissipent et le soleil nous rejoint. Pour les adeptes de la bronzette, des transats accompagnés (ou non) de parasols sont à louer. Nous avons renoncé à ce luxe et nous nous sommes installés sur le sable chaud.



Nous avons pris le déjeuner au bord de la plage, c'était délicieux et moins cher qu'en centre-ville ! Incroyable ! Puis vers 14h nous avons rejoint le parking et attendu la navette... Nous avons attendu... Et attendu... Et attendu... Personne ! Puis vers 15h (alors que nous avions cédé à la tentation d'un Coca frais dans un bar près du parking...) nous avons compris qu'il n'avait pas compris nôtre demande et viendrait comme prévu initialement à 16h. Nous avons demandé au restaurant s'ils pouvaient nous laisser appeler l'hôtel pour venir nous chercher et une dame nous a prêté son portable privé car le restaurant n'avait pas de téléphone fixe... C'était vraiment gentil. L'hôtel est venu immédiatement nous chercher et s'est excusé du malentendu. 

Nous avons ensuite profité de la piscine et fait la connaissance des autres résidents de l'hôtel à l'occasion d'un "4h improvisé". En effet, un des résidents de l'hôtel avait tenu à acheter un cochon grillé aux herbes (spécialité locale) et nous en a fait profité puisque la portion était titanesque. Bon il faut avouer qu'à 16h nous n'avions pas vraiment faim et encore moins de cochon grillé mais nous y avons goûté (c'était gras ! Surtout la peau... Mais bon) et nous avons discuté jusqu'au soir avec un couple de français en vacances ici aussi.

26 février :

Dernier jour = dernière expérience de dernière minute : un fruit inconnu le Durian. Nous en avions entendu parler la première fois à Kuala Lumpur car ce fruit était strictement interdit à l'intérieur de l'hôtel et du métro ! Après quelques recherches concernant ce fruit nous avons appris qu'il dégage une odeur forte et nauséabonde ! Raison pour laquelle il est souvent interdit... Il se présente sous la forme d'une grosse baie ovoïde (jusqu'à 40 cm de longueur et 5kg), avec une carapace de grosses épines, et poussant en haut de grands arbres (cf ci-dessous).

Nos avis : la texture du fruit est assez spéciale mais pas dérangeante : la chair est onctueuse, crémeuse et filamenteuse. Le goût n'est pas très fort mais ne ressemble à rien de connu. Benjamin n'a pas DU TOUT aimé, moi j'ai trouvé ça bof... Mais nous étions tous les 2 très contents d'y avoir goûté au moins une fois. 

Pour acheter ce fruit, un membre de l'hôtel nous a accompagné au marchand de fruit voisin et à négocié pour nous un prix "pour les gens du coin". Le fruit était déjà découpé, ce qui nous a permis de goûter sans acheter le gros fruit en entier ! Nous avons eu de la chance de nous en tirer pour 1€ pour la portion (déjà suffisante) car le prix du fruit entier peut atteindre 20€ (prix touriste ?) car ce n'est pas la bonne saison en ce moment.

Photo de Wikipedia 

Et parce que nous n'avons pas eu l'occasion d'en parler avant, voici un autre fruit découvert en Asie : le Pitaya, appelé communément "fruit du dragon".
Ce fruit rose couvert "d'écailles" a la chair blanche avec de petits points noirs et ressemble beaucoup au Kiwi (le goût est un peu moins fort, plus doux).


Voici nos dernières découvertes ! Nous quittons l'Asie le 27 février et prenons notre vol depuis Singapour pour Sydney. Après 8 heures de vol !! (Notre vol le plus long pour le moment) nous rejoindrons avec grand plaisir le pays des Kangourous !


PS : Concernant Bali, nous avons été un peu déçus par le côté commercial et touristique de l'île même si les plages et les paysages valent le coup ! En revanche beaucoup de personnes nous ont conseillé les îles voisines : les îles Gilis (au nombre de 3) sont très réputées pour leurs plages et leur cadre idyllique (le coût du ferry était un peu trop élevé pour notre budget de voyageurs autour du monde malheureusement) ET l'île de Lombok, quasiment aussi vaste, et aux activités très variées mais moins connue (et donc plus préservée et moins touristique) que Bali. C'est en tout cas ce que nous ferions si nous devions y retourner, donc si vous envisagez d'y aller, n'hésitez pas à aller jusqu'aux îles voisines.

vendredi 19 février 2016

Uluwatu : 18-20 février

Après déjà 5 mois de voyage nous nous accordons une semaine de farniente, de soleil et de nage dans la piscine et la mer. Uluwatu est une ville au sud de l'île sur la péninsule de Bukit qui est à proximité des plus belles plages de Bali.

Depuis notre hôtel nous avons pu rejoindre à pieds la plage "Impossible". Nous avons vite compris la raison de ce nom, le chemin pour s'y rendre n'est pas facile à emprunter : de longs escaliers taillés dans la roche, mieux vaut ne pas tomber ! En revanche la récompense à  l'arrivée vaut largement les efforts déployés : c'est une magnifique plage quasi déserte (peu connue des touristes) et sans aucune pollution d'aucune sorte (pas de restaurants, de boutiques à souvenirs ou de magasins de surf...). L'eau y est transparente et le sable blanc et fin. Un seul bémol : quelques rochers dans l'eau notamment près du bord (pour les pieds sensibles) mais sinon c'est le paradis !



Après avoir bien bronzé (un peu trop même...) nous avons rejoint l'hôtel pour nous prélasser près de la piscine...


19 février :

Journée excursion scooter : 2ème round ! A l'hôtel nous avons pu louer un scooter pour 60000 roupies (4€). Sauf que cette fois quand nous l'avons récupéré le niveau d'essence était déjà au plus bas... Premier arrêt obligatoire : la pompe à essence. Cette fois on demande où se trouve la station la plus proche, combien il faut de litres pour un plein et combien ça coûte ! Réponse : juste à côté à 50m (petit commerce de dépannage), 4 litres, 10 000 roupies le litre (60cts€). 

En arrivant à la petite boutique la dame nous regarde avec des yeux ronds quand on demande 4 litres, puis part chercher un bidon. Le plein est fait par son mari et nous lui tendons 40 000 roupies mais  il nous a rendu 20 000. Visiblement 2 litres c'était suffisant et nous sommes tombés sur des gens très honnêtes, double bonne surprise !

Nous sommes donc parés pour partir sur la route et là nous remarquons que le compteur de vitesses ne fonctionne pas. Même quand nous roulons, nous voyons affiché une vitesse de... 0km/h. Mais comme dit Benjamin "Ici ça ne sert à rien, il n'y a pas de limitation".

Premier arrêt : le temple d'Uluwatu (à 6km). Ce temple est très connu pour ses belles falaises au bord de la mer et pour ses singes chapardeurs (attention aux lunettes de soleil, portable...). Nous avons en effet apprécié la vue sur les falaises (plus que le temple en lui-même qui n'avait rien d'extraordinaire) mais nous n'avons pas croisé les fameux singes... 





Ensuite nous avons entamé notre visite des plus belles plages de l'île : Nous avons commencé par celle de Blue point, autrement appelé plage de Suluban. Le parking était payant : 5000 roupies pour un scooter (0,33€)... Plus embêtant qu'autre chose, nous avons dû faire de la monnaie car nous n'avions pas une si petite coupure. La plage n'est pas envahie par les touristes mais elle est loin d'être déserte pour autant. Nous y avons trouvé notamment des surfeurs, des magasins spécialisés sont situés juste à côté de la plage ainsi que quelques restaurants et bars... 


En reprenant le scooter pour aller un peu plus loin, nous avons vu la plage de Padang Padang (une des plus réputées). Une fois de plus nous payons le parking (0,33€) et nous traversons pour descendre vers la plage. Nous empruntons les escaliers et là.. Nous croisons des singes ! Puis nous passons dans une mini-grotte pour descendre jusqu'à la plage. Là, quelques points de vente de boissons, quelques touristes mais surtout quelques déchets dans l'eau.. Même si le paysage est quand même très beau.


Après cette deuxième plage nous repartons en direction de la ville de Jimbaran. Sauf que sur la route, nous sommes arrêtés par des policiers qui demandent à voir notre permis international... Bien sur nous ne l'avons pas mais nous montrons le permis français de Benjamin. Le policier nous fait de grands sourires et nous dit en anglais  "Ce n'est pas grave, pensez-y la prochaine fois" et il nous demande d'entrer dans son bureau. Là changement de ton "Vous avez 2 options : soit vous payez maintenant l'amende minimum de 500 000 roupies (33€) soit vous allez à Denpasar récupérer votre permis (français) et payer l'amende de 1 000 000 (66€)". Benjamin répond que nous n'avons pas cet argent en liquide et le policier commence à baisser son tarif "ok je peux accepter 250 000 roupies mais c'est le minimum" et Benjamin répond que nous n'avons toujours pas cet argent. Le policier demande alors combien nous avons en cash, Benjamin répond 50 000 (3,30€) alors que bien sur nous avions plus. Le policier répond que ce n'est pas assez et qu'il faut payer minimum 150 000 roupies. Nous proposons alors d'aller chercher le permis international (nous sommes à 10min de l'hôtel). Ce que le policier refuse, il nous menace alors de devoir récupérer le permis à Denpasar (à 25-30km). Nous persistons à dire que nous n'avons que 50 000 roupies et que nous pouvons aller chercher le permis en 10 minutes puis finalement il accepte les 50 000 et nous demande de partir... En sortant le policier agite le billet au-dessus de sa tête envers ses collègues... Pas très classe.

Cette rencontre confirme donc les mises en gardes reçus de la part d'autres français de passage à Bali. Ici les policiers n'hésitent pas à arrêter et aligner les touristes pour arrondir leurs fins de mois. Sur cette mauvaise expérience nous faisons demi-tour direction l'hôtel pour récupérer tous nos papiers et ne pas nous faire avoir une seconde fois ! Munis cette fois des passeports, 2 permis français ET 2 permis internationaux, nous repartons !

En reprenant la même route les policiers ont disparus (partis manger avec leurs gains?) mais un peu plus loin : rebelote ! Des policiers arrêtent le scooter devant nous et nous (bien sûr). Le scooter devant nous (un indonésien) repart sans même être contrôlé (c'était juste pour le show, ceux qui sont vraiment arrêtés c'est les touristes !). Encore une fois on nous demande le permis international. Cette fois nous avons les 2, Benjamin ouvre le papier pour contrôler qu'il donne bien le sien (et non pas le mien) mais le policier n'en a que faire. À partir du moment où il a vu le papier gris, il n'a plus cherché... C'est ok on peut circuler. Pas de contrôle que c'est bien le permis de Benjamin ou qu'il correspond à son permis français (le permis international n'est rien de plus qu'une traduction dans de nombreuses langues du permis d'origine, il faut présenter les 2 normalement en cas de contrôle car le permis international n'est pas reconnu en tant que tel). Bref, le policier lève le papier gris pour le montrer à ses collègues (signe qu'il ne récupérera pas d'argent) et nous laisse repartir. Il fait même preuve de gentillesse puisqu'il montre à Benjamin comment redémarrer le scooter (pas qu'il en ait besoin) et fait la circulation pour le laisser redémarrer tranquillement... Une drôle d'expérience ! Mais heureusement que nous étions revenus à l'hôtel prendre les papiers !

Après ces 2 arrêts assez désagréables nous arrivons enfin à Jimbaran ! La ville est très réputée pour sa cuisine de fruits de mer et nous (surtout Marie) comptons bien en profiter ! Nous arrivons en bord de mer et là se trouvent effectivement de nombreux restaurants de fruits de mer (dégustation les pieds dans le sable). Par contre les tarifs indiqués dans notre guide ne sont pas à jour et si on peut effectivement choisir son homard frais dans l'aquarium, le prix passe hors-budget tour du monde (mais 33€ le kilos ça reste un luxe abordable pour des vacanciers...). Finalement nous choisissons des plats plus raisonnables mais nous profitons tout de même de la vue sur la mer et la plage, nous ne sommes pas à plaindre !

Repus, nous repartons pour la suite des visites : la ville de Nusa Dua et son beau musée Pasifika. Il faut savoir que cette ville, assez proche de l'aéroport, a été créée afin d'attirer les touristes et comporte de nombreux hôtels/resorts, spas et restaurants hauts de gamme. Néanmoins les plages y sont également réputées. Nous arrivons à l'entrée de la ville et là : barrière de policiers... Oh non pas encore ! Sauf que cette fois ils surveillent uniquement que nous n'avons pas d'armes, de drogues... On nous arrête, on scanne manuellement et rapidement nos affaires puis le policier nous demande avec un grand sourire où nous allons. Nous répondons donc au musée et il nous indique la route : formidable ! Ici les touristes sont bien traités... C'est déjà ça !

Nous trouvons donc un très beau musée, bien indiqué avec un large parking vide. Tout comme chez nous ! Le musée Pasifika est le plus grand musée sur l'art d'Asie et du Pacifique en Asie. Il rassemble plus de 600 œuvres (peintures et sculptures) de 200 artistes originaires de 25 pays. En effet les œuvres exposées décrivent la vie en Indonésie et dans la région et ont été réalisées par des indonésiens mais aussi par de nombreux étrangers ayant vécu (au moins le temps d'une visite) en Indonésie et/ou dans ses pays voisins.


Après cette visite nous avons vu une dernière plage : celle de Nusa Dua, à quelques centaines de mètres du musée. La plage était magnifique et comme promis, bordées de restaurants et complexes hôteliers de luxe. La promenade le long de la mer était très agréable et nous a mené dans de grands jardins verdoyants, avec de belles statues. Un peu plus loin se trouvait aussi un "trou d'eau", une cavité impressionnante dans la roche qui laissait exploser les vagues à sa surface, pour un spectacle impressionnant.


Nous avons fini par reprendre la route pour rejoindre nôtre hôtel et nous reposer à nouveau dans la piscine.


20 février :

Rien de nouveau sous le soleil. Repos. Piscine. Repas : nous découvrons une nouvelle adresse non loin de l'hôtel : Jiwa Juice, qui propose un menu midi avec pavé de thon, salade et jus de fruits frais pour 40 000 roupies (2,66€). C'était un régal à prix imbattable ! Puis retour à la piscine de l'hôtel.


Dernière chose : une petite vidéo d'un cri d'animal que nous avons parfois entendu à Bali : le Gecko. Vous verrez c'est surprenant !
https://www.youtube.com/watch?v=ZYPX_QMaAz0

lundi 15 février 2016

Ubud : 15-17 février

15 février :

Aujourd'hui l'aventure commence ! Nous avons réservé hier soir un scooter auprès de l'hôtel et à 8h nous nous présentons à la réception, plus prêts que jamais ! Sauf que nous lisons un malaise sur le visage de la réceptionniste, il n'y a plus de scooters libres... La location du dernier scooter libre a été prolongée par la même personne et nous nous retrouvons le bec dans l'eau... Elle essaye d'appeler d'autres loueurs mais finalement nous nous retrouvons sans rien. Elle finit par nous conseiller d'aller dans le centre d'Ubud... Sans nous indiquer d'adresse... 

Nous partons, déçus et quelque peu énervés. Finalement dans le centre beaucoup de boutiques sont encore fermées, il n'est "que" 8h10. Nous passons à l'office de tourisme et ils nous conseillent d'essayer une boutique à 50m... Ouverte ! Mais la location est à 70 000 roupies (4,68€) la journée contre les 40 000 (2,67€) recommandées par nos guides ou les 50 000 (3,34€) négociées à l'hôtel... Nous refusons donc et passons notre chemin. La deuxième boutique ouverte nous propose d'abord le même prix mais nous réussissons à négocier un prix à 50 000 roupies pour un retour à 17h. C'est honnête. Même si encore une fois nous sommes "perdants" puisque la location via l'hôtel était pour 24h... Nous réglons donc la somme, recevons des casques... Qui ne sont pas du tout à notre taille (même en serrant la sangle au maximum) mais bon ici la sécurité ça n'est visiblement pas une priorité ! Le réservoir d'essence est rempli à moitié et nous sommes priés de le rendre au même niveau. Puis le loueur montre les rudiments à Benjamin (clignotants, frein, accélérateur) et nous voilà partis sur les routes de Bali !

Benjamin avait repéré la route vers nos différents arrêts grâce à Google Maps  et quand on connaît le nom exact de sa destination (nom du temple et/ou de la ville) le chemin est assez bien indiqué. Nous avions 17km à faire avant notre premier arrêt mais le niveau d'essence est tombé assez vite et nous avions l'indicateur au rouge quand nous avons trouvé une petite boutique/supermarché de dépannage qui vendait par miracle un peu d'essence. 

Nous ne savions pas qu'elle essence demander, ni combien (pour faire le plein), ni combien ça coûte. Heureusement nous sommes tombés sur des commerçants très sympathiques, sûrement habitués aux touristes en panne, qui nous ont fait le plein gentiment. La facture était de 50 000 roupies pour un plein, soit autant que la location (3,34€). Nous aurions pu trouver bien moins cher ailleurs (dans une "vraie" station essence) car le prix de l'essence ici est ridicule comparé à celui en France, mais nous étions vraiment soulagés de ne pas avoir à pousser le scooter sur plusieurs kilomètres avant le prochain village.

Après cette mini-frayeur qui s'est bien terminée nous avons continué notre balade en scooter et nous avons apprécié la vue magnifique sur les rizières dans la ville de Tegallalang. 


Puis nous avons continué vers le nord pour rejoindre la ville et le parc national de Kintamani, d'où la vue sur le mont Batur est incroyable. Cependant en arrivant juste à l'entrée de la route menant au parc nous avons été arrêtés par deux policiers nous demandant d'acheter des billets pour accéder au parc qui était 1km plus loin. 

Il faut savoir que nous avions été mis en garde contre les policiers de Bali, qui ont tendance à soutirer facilement de l'argent aux touristes et à arrêter ceux en scooters pour leur mettre des amendes pour X raisons... Nous étions donc très méfiants quant à la véridicité de ces soit-disant "tickets" d'entrée au parc (alors qu'il est à 1km). Malgré tout il y avait un guichet avec des prix affichés... 31 000 roupies par personne sont demandées par les policiers, les tarifs affichés sont en indonésien donc nous ne savions pas si c'était réellement par personne ou par véhicule... Finalement nous avons préféré faire demi-tour après avoir néanmoins jeté un petit coup d'œil au paysage (la vue sur les montagnes était effectivement très belle). La policière, qui n'était pas des plus sympathiques, nous a refusé le droit de faire quelques photos avant de partir...

Nous avons par contre essayé (comme des filous) de passer par une autre route pour arriver à la ville de Kintamani mais là encore un barrage de policiers nous attendait et demandait la même somme. Nous avons donc abandonné ce projet et nous nous sommes rendus à notre prochaine destination à la place, le temple Tirta Empul. 

Il était bien indiqué et en arrivant un grand parking nous attendait avec des places à l'ombre ! Formidable. Nous avons payé l'entrée 15000 roupies chacun (1€) et nous avons attaché nos sarongs autour de la taille comme l'exigeait le code vestimentaire du temple. 

Le sarong est un large foulard traditionnel noué autour de la taille qui couvre les jambes jusqu'aux chevilles (comme une jupe longue) et qui est décoré par une ceinture à nouer par dessus au niveau de la taille. Cet habit convient aussi bien aux femmes qu'aux hommes, qui ajoutent d'ailleurs un couvre-chef pour parfaire leurs tenues (non-obligatoire pour Benjamin). J'ai acheté un sarong avec ceinture dans ce but (et comme souvenir) et Benjamin s'est contenté d'un foulard que j'avais emmené pour le voyage... Il a été "accepté" quand même et de toute façon dans la plupart des temples des sarongs unis sont prêtés à l'entrée aux touristes.

Nous avons visité le temple, assez grand, ainsi que sa source sacrée, dans laquelle les croyants viennent prier/se baigner. Le temple avait, selon nous, peu d'organisation et semblait rassembler divers monuments et "places" surélevées (pour les danses et cérémonies). On y a vu beaucoup de fidèles prier.




En chemin vers notre destination suivante nous avons aperçu de nombreux petits temples et nous nous sommes arrêtés à l'un d'eux (dont le nom nous échappe). Nous avons été bien accueillis et un don (sans montant fixe) nous a été demandée pour financer le temple et ses cérémonies. Des sarongs nous ont été prêtés (les nôtres étaient rangés dans le sac) et nous avons pu visiter ce grand temple, légèrement vide.


Après quoi nous avons repris le scooter, qui n'était d'ailleurs jamais attaché (nous n'avons pas reçu d'anti-vol mais ce n'est visiblement pas la peine) pour nous diriger vers le temple Goa Gajah. Ce temple est notamment connu pour sa grotte (en photo sur les brochures touristiques) et il possède également une source sacrée.




Nous étions alors tout proche du centre-ville d'Ubud et nous en avons profité pour déjeuner. Puis nous sommes repartis en début d'après-midi pour voir le temple royal de la ville de Mengwi. Le temple contrairement aux visites du matin n'était pas au nord d'Ubud mais à l'ouest, à environ 17km. Cette fois-ci le chemin était beaucoup moins direct mais en demandant une fois notre chemin et en nous repérant sur notre gps hors-ligne grâce au téléphone, Benjamin a su nous mener à destination. Sur la route quelques gouttes et de gros nuages menaçants mais rien de bien méchant. L'entrée du temple était à nouveau payante mais seulement 15 000 roupies (1€) chacun. Le temple était très beau et valait le détour.



Après cette visite, nous avons préféré prendre le chemin du retour avant que la pluie ne tombe et aussi avant l'heure limite de retour (17h) pour notre location.


16 février :

Aujourd'hui nous nous sommes autorisés une journée de repos complète, qui a quand même servi à planifier la suite :  résultat nous faisons le choix de réserver un hôtel dans le sud de Bali, sur la péninsule de Bukit, qui rassemble les plus belles plages de l'île. Ce sera l'occasion de prendre quelques jours de "repos" sans visites, au bord de mer, à bronzer. De plus, la péninsule de Bukit est très proche de l'aéroport, ce qui facilitera notre départ le 26 février. 

Nous renonçons donc à nous rendre sur l'île de Gili Meno, île paradisiaque avec des plages de carte postale, car le trajet est plus cher et plus compliqué/long. Ce sera pour une prochaine fois !

Après ces quelques réservations, j'ai pu profiter d'un massage traditionnel balinais (1h pour 60 000 roupies soit 4€). Malheureusement le massage était encore une fois très (trop) vigoureux, comme en Thaïlande. Il est effectué grâce à des pressions des doigts et des paumes des mains sur tout le corps mais ce n'est vraiment pas tendre... Je préfère les massages d'Yves Rocher !

Le soir nous avons assisté à un spectacle de danse traditionnelle ("Legong") dans le temple d'Ubud (appelé Palais d'Ubud), c'était magique ! Nous avons d'abord eu une introduction instrumentale pour nous familiariser avec la musique de Bali. Ensuite nous avons vu une première scène avec 2 danseuses en tenues traditionnelles (des sarongs toujours). La scène racontait une histoire décrite en anglais dans un prospectus distribué à l'entrée. Enfin nous avons eu une deuxième scène beaucoup plus longue avec une multitude de personnages aux costumes travaillés et colorés. Le spectacle de danse d'une heure et demi était vraiment impressionnant, toujours accompagné des nombreux musiciens. C'était une expérience à ne pas rater, surtout à 5€ la place !


17 février :

Aujourd'hui nous partons pour le sud ! Une fois le (très bon) petit-déjeuner à base de crêpes aux bananes englouti, nous faisons nos sacs et démarrons l'application "Grab" sur notre téléphone. Cette application (similaire à Uber) est très utilisée en Malaisie et Indonésie et permet de commander un taxi (non officiel - par des particuliers) à un prix très concurrentiel. Pour ne pas nous faire avoir nous avons décidé de partir le matin : quand il fait beau ! Afin que les prix soient plus bas (car moins de demande quand il fait beau que quand il pleut !). Résultat : en 5 minutes un chauffeur a répondu qu'il était intéressé par la course (1h30-40 de route pour 186 000 roupies soit 12,50€). Il est venu nous chercher à nôtre hôtel et nous a déposé au nouveau dans la ville d'Uluwatu. Nous étions ravis car le chauffeur était professionnel et très sympathique ! Il s'appelait Wayan et nous a expliqué que son prénom est très courant puisqu'il est donné à tous les aînés ! Il nous aussi dit lui-même qu'on aurait payé la même course pour 300 000 roupies (20€) avec un "vrai" taxi ! Une bonne économie de faite ! L'hôtel à l'air super, avec piscine, à 10 minutes à pieds de la mer ! 

dimanche 14 février 2016

Retard du blog : Tout va bien !

Bonjour tout le monde !

Nous sommes bien arrivés en Australie le 28 février et tout va bien. Contrairement à toute attente ici le Wifi est très rare et cher... D'où le retard du blog. Ne vous en faites pas nous posterons des nouvelles dès que la connexion sera meilleure.

Bisous de nous 2 !
A bientôt !

samedi 13 février 2016

Ubud : 13-14 février

13 février :

Nous avons visité le centre de la ville d'Ubud, en commençant par le marché. Nous n'y avons rien acheté mais les étales regorgeaient de souvenirs à touristes en tous genres, de sculptures sur bois  et de belles peintures colorées (spécialités du coin), de foulards et sarongs traditionnels bien sûr ! Etc...

Un peu plus loin, nous avons vu le Palais Royal (temple) ainsi que le Palais de l'eau (encore un temple) :




Nous sommes passés au "fabuleux centre d'information pour touristes" qui n'avait franchement pas grand chose de fabuleux... Ici on réponds à vos questions si vous en avez et on vous distribue un guide de la ville avec une carte mais ne comptez pas sur leurs suggestions spontanées pour vous recommander les choses à voir dans le coin... 

Les rues du centre sont remplies de restaurants et de magasins, on sent que le tourisme est important ici aussi et fait vivre un grand nombre de personnes. Sans compter les chauffeurs de taxis postés tous les 20 mètres dans les rues principales qui tiennent une pancarte "TAXI" et vous interpellent à chaque passage pour savoir si vous avez besoin d'eux.

14 février :

Aujourd'hui nous profitons de cette dernière journée à Ubud pour visiter le musée d'art Blanco. Comme son nom l'indique, le musée expose des peintures de l'artiste philippin : Don Antonio Blanco (1912 - 1999) qui passera ses derniers jours à Ubud. La demeure (grandiose et luxueuse) de l'artiste fut transformée en musée après sa mort. Nous n'avions pas le droit de prendre de photos à l'intérieur du musée, en voici une au pieds de l'escalier principal.


A l'entrée nous avons eu l'opportunité surprenante de pouvoir prendre des photos avec des perroquets et un toucan dans les jardins. Benjamin a donc fait une photo !


A la fin de la visite nous avons rencontré une gentille balinaise qui apprenait le français et nous a demandé de traduire "I hope that it doesn't rain tomorrow" qui est donc "j'espère qu'il ne pleuvra pas demain". Elle eu beaucoup de mal à prononcer "pleuvra" (le son VR) et elle ne connaissait pas le futur... Elle était ravie d'avoir notre aide et nous a dit avec un grand sourire qu'elle allait continuer à apprendre le français et bientôt le futur mais que c'était une langue compliquée.

L'après-midi nous avons fait une des attractions les plus connues de la ville : la forêt des singes. Cette balade dans la forêt était très agréable et nous a permis de voir quelques temples en pleine nature et évidemment nous avons aperçu de nombreux singes ! Grands et surtout petits voire très petits ! Les consignes de sécurité étaient assez simples : ne pas les toucher (surtout les bébés), ne pas leur donner puis reprendre de la nourriture, ne pas leur donner des snacks/gâteaux qui ne sont pas adaptés... Mais même en respectant à la lettre les consignes, nous avons fait la rencontre d'un singe un peu moins sympathique : Le chef d'une tribu, qui ne voulait visiblement pas qu'on s'approche de trop (même pour prendre des photos) et qui nous a chassé sans ménagement. Heureusement, des "gardes" se trouvent aux quatre coins de la forêt et surveille les singes pour que les touristes ne soient pas blessés.


Nous avons également pu voir des peintures d'artiste locaux exposés dans un bâtiment au milieu de la forêt mais pas de photo malheureusement.


vendredi 12 février 2016

Kuta - Ubud : 12 février

Aujourd'hui pas de chance : météo désastreuse. Pour rappel le mois de février est en plein dans la saison des pluies à Bali donc si vous voulez y venir il vaut mieux privilégier un départ en mai ou jusqu'en octobre (saison sèche). Nous avons eu droit à de fortes pluies non-stop toute la journée. Heureusement pour nous, nous n'avions pas grand chose de prévu pour la journée excepté nous rendre à notre prochaine destination : la ville d'Ubud au centre de l'île. Nous avions repéré deux applications pour trouver des taxis pas trop chers et nous avons d'abord été mangé en prévoyant de partir en début d'après-midi.

Au restaurant nous avions le wifi donc pas de problème pour se connecter aux applications malheureusement nous avions négligé un détail : la pluie. En effet, kuta étant une ville très touristique, la demande de taxis explose quand il pleut et les prix suivent et montent en flèche. Nous avons donc eu beaucoup de mal à trouver un taxi à un prix correct... Et au bout d'une heure d'attente nous avons finalement eu une réponse positive ! 

Le tarif recommandé sur l'application était entre 106 000 et 140 000 (7-9€) mais une fois montés dans la voiture (sous une pluie torrentielle et avec nos gros sacs) le chauffeur nous a demandé 175 000 roupies (11,60€). C'est un peu désespérés que nous avons accepté (la négociation était difficile par ce temps-là) et il nous a gentiment expliqué que la distance Kuta-Ubud était sous-estimée par l'application car les routes ne sont pas directes. En vérifiant plus tard sur Google Maps il s'avère qu'il avait raison. Et il nous a aussi dit qu'il aurait du mal à trouver des clients à Ubud, d'où le tarif...

Le trajet fut très agréable car le chauffeur était sympathique. Il nous a indiqué les plats à tester, les temples à voir et les statues sur le chemin pour qu'on puisse jeter un coup d'œil en passant (ainsi que leurs significations). Parmi les spécialités il nous a parlé du kopi Luwak (à tester pour Benjamin), c'est un café de grande qualité qui a pour particularité d'être fait à partir des meilleurs grains qui sont récoltés dans les excréments d'un petit mammifère asiatique : le Luwak. 

Droits d'auteur : http://catpoopcoffeeinc.com/

La civette consomme en effet les cerises du caféier, digérant leur pulpe mais pas leur noyau, qui se retrouve dans ses excréments. Dans le tube digestif du Luwak, les sucs gastriques font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Le kilo de café vaut parfois plus de 1000 dollars US (900€), heureusement la tasse de café ici ne vaut (normalement) que 50 000 roupies soit 3,30€ (un luxe accessible).

Il nous a aussi appris que dans chaque village il y avait au minimum 3 temples pour des dieux distincts et qu'en plus tout le monde (ou presque) possède un temple familial afin de prier matin et soir sans se déplacer jusqu'au temple de la ville. Les gens sont donc très croyants par ici et cela explique le nombre incalculable de temples dans chaque ville.

Nous sommes bien arrivés à destination, après près de 2h de route pour 45km !! Ici impossible de rouler vite, il y a trop de circulations, de routes étroites et de scooters dangereux... Et à Ubud il pleuvait toujours autant.

jeudi 11 février 2016

Bali - Kuta : 11 février

La visite de Kuta n'est clairement pas incontournable. 

La longue plage est infestée de marchands en tout genre et d'australiens venant profiter du faible coût de la vie locale pour boire et surfer. Cela se voit énormément sur le sable jonché de mégots et autres déchets en tout genre quand bien même un semblant d'effort quant à la propreté est effectué. 

De plus le sable qu'on y trouve n'a rien de superbe ou de paradisiaque. 

Le centre-ville est également très touristique et de très nombreux magasins à touristes sont présents et nombre d'entre eux proposent des articles au goût douteux. On trouve cependant des magasins dédiés à la pratique des sports de plage (Billabong, QuickSilver...) qui proposent des tarifs quasi occidentaux. Il est également très facile de trouver un tatoueur un peu n'importe où en ville. 

Le long de la côte vers le sud nous avons trouvé des hôtels de gamme assez élevée avec souvent un très beau jardin agrémenté d'une belle piscine, ou l'inverse d'ailleurs. Nous avons également noté un changement de population quoique plusieurs hôtels avaient quand même une ambiance sonore audible à plusieurs dizaine de mètres et semblaient vouloir attirer plutôt les jeunes adultes. 

Dans la ville on trouve de jolis petits temples balinais un peu partout mais ce n'est pas suffisant pour en faire une ville attractive si le surf ne vous intéresse pas. 




lundi 8 février 2016

Singapour : 8-10 février

8 février :

Repos le matin pour récupérer du nouvel an Chinois de la veille. Visite l'après-midi des jardins chinois et japonais. Encore une fois nous avons pris le métro car ils étaient assez excentrés (néanmoins lors de notre visite de Singapour nous avons presque tout fait à pieds, agréable et économique !). En arrivant, nous avons eu la surprise de croiser davantage d'indiens (toujours des groupes d'hommes majoritairement) que de chinois ! Les jardins étaient très grands et l'entrée gratuite. Nous avons trouvé le style des jardins chinois et japonais très proches mais tous deux très beaux !









9 février :

Repos et grasse matinée (encore ! Mais c'est nécessaire quand la fatigue s'accumule). A midi nous sommes allés manger dans une crêperie. Un vrai retour (culinaire) en France, ça fait du bien ! Puis nous nous sommes promenés le long des quais de la rivière. Nous avons en effet fait le tour de la majeure partie de la ville et ses attractions. C'est d'ailleurs une bonne chose puisque nous partons pour Bali dès demain !
Nous avons notamment parcouru les trois quais principaux, à savoir, Boat Quay, Clarke Quay et Robertson's Quay. Ci-dessous Clarke Quay et ses maison colorées. Robertson's est composé d'habitations plutôt haut de gamme et d'immeubles modernes. Boat Quay où nous logions est quant à lui plutôt orientié restaurants et bars avec en plus une bonne vue sur les tours du centre-ville ou le Civic district.



10 février :

Le planning de la journée :
Décollage de Singapour à 12h et arrivée à Jakarta, d'où nous reprenons un vol à 16h pour arriver finalement à Denpasar (île de Bali) à 19h. 

La réalité :
Nous avons voyagé avec la compagnie low-cost Lionair (la moins chère pour ce trajet qui n'était pas compris dans notre billet tour du monde). Nous avons patienté plusieurs heures à l'aéroport de Djakarta avant d'avoir un vol pour l'île de Bali car le vol que nous avions réservé initialement a été annulé (heureusement nous avons été prévenus par mail). On nous a mis automatiquement dans le vol suivant, c'est à dire 2h plus tard... Notre avion Djakarta-Bali avait 1h30 de retard... Nous sommes donc arrivés vers 23h ! 

À notre arrivée nous avons voulu prendre un taxi : le prix annoncé à l'office de transport officiel de l'aéroport? 150 000 roupies indonésiennes soit 3 fois le prix conseillé sur internet par d'autres voyageurs... À l'extérieur de l'aéroport, nous avons eu droit au même prix ou 100 000 roupies, puis nous avons réussi à avoir 80 000... On a dit "ok" sachant qu'il était 23h mais en arrivant à l'hôtel le personnel de la réception nous a confirmé que le "vrai prix" est de moins de 50 000 roupies normalement. Nous avons donc bénéficié du prix : "touriste/blanc/fatigué/arrivé de nuit" mais bon relativisons 80 000 roupies cela ne fait "que" 5,30€ et les 30 000 roupies de "trop" c'est 2€... Mais bon ! Pour le principe... Finalement nous sommes arrivés à l'hôtel, bien contents d'être arrivés !

Singapour : 7 février

Nous avons visité aujourd'hui le... Zoo de Singapour ! Encore un mais cette fois-ci: classé 5ème mondial ! On ne pouvait pas le rater. Pour y aller (un peu excentré) nous avons dû emprunter le métro puis un bus, environ 1h de trajet. 

Le zoo était assez grand et nous avons eu le plaisir de voir 2 spectacles dont 1 avec des éléphants d'Asie. Nous avons découvert un nouvel animal : le glouton (Wolverine en anglais, comme le héros des X-Men). Malheureusement nous n'avons pas pu le prendre en photo mais sachez qu'il ressemble à un petit ours (75-110cm) et qu'il vit dans la taïga et la toundra d'Amérique du nord et d'Eurasie. Nous avons aussi entre autre vu des tortues géantes, des tigres blancs, des dragons de Komodo, des ours et de nombreux singes. Et un des meilleurs moments fut celui de nôtre passage dans la serre forestière : nous avons admiré des chauves-souris, des antilopes royales (également connues sous le nom de d'antilopes pygmées) et des lémuriens de très près ! C'était impressionnant !



Nous sommes rentrés par la navette gratuite au métro et nous nous sommes reposés avant la fête du soir.

En effet nous avons eu la chance l'observer le nouvel an Chinois dès notre arrivée à Singapour : les rues sont animées et décorées depuis début janvier mais l'équivalent de notre 31 c'était aujourd'hui soit le 7 février à minuit. La cérémonie était organisée dans la rue principale du quartier chinois (forcément) de 22h30 jusqu'à minuit. Nous avons été néanmoins un peu déçus car on ne s'attendait pas du tout à ça : on pensait voir un défilé de dragons de papier multicolores en musique, au lieu de ça nous avons eu une cérémonie très occidentale avec des présentateurs vedettes, de nombreuses caméras pour retransmettre en direct sur grand écran, des stars chinoises qui chantent et qui dansent (et font des blagues en chinois) puis quand même un feu d'artifice à minuit, accompagné de pétards bien bruyants (à la chinoise donc).